Stéphane Sieczkowski-Samier est poursuivi pour détournement de fonds publics et détournement d'objets saisis. L'examen de son dossier, prévu ce jeudi au tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, est reporté au 29 octobre pour permettre à l'ancien élu de mieux préparer sa défense.
Stéphane Sieczkowski-Samier devait comparaître ce jeudi 12 septembre à Boulogne-sur-Mer, aux côtés de sa mère, concernant des soupçons de détournement de fonds publics pendant son mandat. Mais le tribunal de grande instance a accédé à la demande de renvoi de l'ancien maire d'Hesdin.
Il est poursuivi pour détournements de fonds publics et détournement d'objets saisis. Christiane Samier, est quant à elle soupçonnée de complicité dans ce dernier chef et de recel de détournement de fonds publics. En l'occurrence, avoir "aménagé l'un des locaux lui appartenant avec du matériel acheté indûment par son fils aux frais de la commune", précise le parquet.
Leur procès est donc à présent reporté au mardi 29 octobre à 8 h 30. Un délai qui doit permettre à l'ancien édile de préparer au mieux sa défense, désormais assurée par l'avocat parisien Pierre-Henri Bovis. Ce dernier a été tardivement saisi du dossier. La défense dispose donc d'un peu plus d'un mois pour rassembler les éléments qui, d'après elle, doit permettre de contester "point par point" les faits reprochés à Stéphane Sieczkowski-Samier, et in fine, "obtenir la relaxe".
"On s'est d'abord concentré sur la contestation de la révocation [de son client]", précise Pierre-Henri Bovis pour motiver la demande de renvoi. La procédure, exceptionnelle, avait été entérinée en conseil des ministres en août dernier. Le recours déposé par l'ancien édile a été rejeté par le conseil d'Etat début septembre. Mais son conseil confirme dès à présent son intention de poursuivre les démarches pour obtenir son annulation.