JO de Paris 2024. "Ce geste, c'est celui où on joue tout" : l'épaulé, la botte secrète d'un champion du monde d'haltérophilie

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Il est devenu champion du monde de l'épaulé-jeté en 2022. Romain Imadouchène, 28 ans, prépare l'épreuve d'haltérophilie aux Jeux Olympiques de Paris 2024, et son geste en or, c'est l'épaulé.

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L'épreuve d'haltérophilie, c'est la somme de deux mouvements : d'abord, l'arraché, quand l'athlète soulève la barre au-dessus de sa tête, puis l'épaulé-jeté. 

Romain Imadouchène est devenu champion du monde de l'épaulé-jeté, en soulevant 213 kilos aux championnats du monde de Bogota, en Colombie, en décembre 2022.

L'haltérophile décompose le mouvement : après avoir pris une large inspiration, on expulse l'air en remontant la barre jusqu'à mi-cuisse. Pour cela, il faut déployer la force dans les jambes et le dos. "Et lorsqu'on passe sous la barre, c'est le moment où elle est presque en lévitation. On va chercher ce moment où elle ne bouge plus et nous, on va venir se faufiler en dessous", raconte le sportif. À ce stade-là, le gainage est essentiel pour accomplir le geste sans se blesser. 

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Le "geste en or" de Romain Imadouchène, c'est l'épaulé (Réalisation : Frédéric Fiolet / crédit musique : ARTLIST.IO) ©FF Production / France Télévisions

"Ce geste est hyper important, vu que c'est le dernier. C'est celui qui vient sceller la compétition. C'est celui où on joue tout, en fait, c'est celui où on parle de médaille d'or aux Jeux Olympiques."

Romain Imadouchène

Romain Imadouchène voudrait tenter de soulever 220 kilos aux Jeux de Paris 2024. Son record est à 215 kilos à l'entraînement et 213 kilos en compétition. "L'idée, c'est d'aller chercher les cinq derniers kilos", dit-il, confiant. Verdict le 9 août 2024, à l’Arena Paris Sud.  

Les JO, c'est avant tout la beauté du geste sportif : la vitesse d'une course, la précision d'un toucher, la finesse d'une technique travaillée pendant des années. Le Geste en or, une série de portraits intimistes de sportifs et sportives des Hauts-de-France à découvrir en juin et juillet, en attendant les Jeux Olympiques de Paris 2024

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