"La Caravane contre la vie chère" fait du porte-à-porte avec une pétition pour demander l'augmentation des salaires

De Lens à Avion, entre le lundi 24 et le vendredi 28 juillet 2023, la "Caravane contre la vie chère", lancée par le député Jean-Marc Tellier (PCF), réalise des portes-à-portes afin de signer une pétition qui demande l'augmentation des salaires et des pensions.

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Une camionnette blanche roule au pas dans la commune de Fouquières-les-Lens. Des classiques de rock’n’roll sont diffusés à l'arrière, sur des enceintes, pour motiver les quelques dizaines de personnes rassemblées ce lundi 24 juillet. Le groupe réalise du porte-à-porte afin d'échanger sur l'inflation, les retraites, et de proposer de signer la pétition On ne veut pas l'aumône !, qui vise à revaloriser les salaires et les pensions.

Jusqu'au 28 juillet, Jean-Marc Tellier, député communiste du Pas-de-Calais, se déplacera avec la "Caravane contre la vie chère" dans toute sa circonscription : Lens, Harnes, Sallaumines, Estevelles, Fouquières-les-Lens, Billy-Montigny, Pont-à-Vendin, Méricourt, Noyelles-sous-Lens, Annay, Loos-en-Gohelle ou encore Avion.

"Il faut réagir, et maintenant !"

"Des difficultés existaient déjà, mais là on a passé un palier supérieur", déplore Jean-Marc Tellier, qui, trois mois après avoir lancé la pétition, indique la lassitude des consommateurs et des consommatrices. "En allant au contact de ces personnes, on se rend compte que, plus on avance dans le temps, plus elles sombrent dans la précarité. Il faut réagir, et maintenant !"

Après le porte-à-porte, les équipes du député doivent également se rendre sur des marchés et à la sortie des grands magasins, où le député constate que "les produits ne sont plus les mêmes dans les caddies." Une habitante de Fouquières-les-Lens explique avoir dû troquer les produits frais pour leur équivalent en boîtes de conserve. "La vie est chère et on a des petites retraites", se désole la Fouquiéroise, qui gagne 900 euros par mois, après avoir travaillé toute sa vie.

"Avant on avait des références et on se basait dessus, maintenant c'est le parcours du combattant."

Un consommateur

"Maintenant on achète plutôt les marques des distributeurs", livre un autre habitant de la commune. "On regarde les prix au litre et au kilo, parce que des fois une offre de 5 + 2 produits revient plus cher que 6 sans promotion... Avant on avait des références et on se basait dessus, maintenant c'est le parcours du combattant."

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