Appelé ce lundi 31 juillet 2023, vers 11 h 30, avec son équipe pour régler un différend de voisinage à Isbergues, le gendarme avait dû faire usage de son arme face à un homme de 66 ans menaçant et muni d'un katana. Placé en garde à vue, le gendarme a été remis en liberté le soir même.
Dans le cadre de l'enquête ouverte pour "tentative d'homicide volontaire sur dépositaires de l'autorité publique et violences volontaires ayant entraîné la mort", le gendarme mis en garde à vue ce lundi 31 juillet 2023 a été remis en liberté le soir même. Selon un communiqué du Parquet de Béthune, les témoignages et les vidéos extraites de la caméra piéton de l'un des gendarmes présents au moment des faits ont permis de mieux "cerner les circonstances de l'intervention des militaires." Les éléments collectés "confirment qu'ils ont opéré une réponse graduée, après de nombreuses sommations restées sans effet."
L'enquête, ainsi que celle ouverte pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" à l'Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale, se poursuit.
Un différend de voisinage
Ce lundi 31 juillet 2023, deux gendarmes de la brigade de Lillers avaient été envoyés à Isbergues, dans le Pas-de-Calais, pour régler un différend entre voisins. Sur place, un homme de 66 ans était en train de menacer son voisin octogénaire avec un katana, avant de se retourner contre les militaires. Après plusieurs sommations, et suite à l'usage d'un taser, l'individu a continué de charger les gendarmes en train de se replier. L'un des deux hommes a alors fait usage de son arme de service deux fois, touchant finalement le sexagénaire à l'abdomen. Malgré l'intervention rapide des secours, l'homme a succombé à la blessure.