Le Scribe accroupi avait passé près d'un an au sein du Louvre-Lens dans le cadre d'un prêt du Louvre parisien pour célébrer les 10 ans de son petit frère lensois. Il vient de quitter le musée pour rejoindre la capitale.
Puisque les meilleures choses ont une fin. "Le Scribe accroupi" vient de quitter le Louvre-Lens après avoir passé près d'un an en son sein. Le Musée du Louvre de Paris l'avait prêté en février 2022 pour célébrer ses 10 ans.
Il avait d'abord été installé dans la Galerie du temps, puis dans le Pavillon de verre au mois d'avril avant de rejoindre l'exposition "Champollion. La voie des hiéroglyphes". Celle-ci devait d'ailleurs se clôturer le 16 janvier dernier mais face à son succès, elle a été prolongée d'une semaine supplémentaire et s'est terminée ce lundi 23 janvier.
Un "chef-d'œuvre aussi ancien que les Pyramides"
Le Scribe, "chef-d'œuvre aussi ancien que les Pyramides", avait été découvert par l'archéologue boulonnais Auguste Mariette en 1850 à Saqqarah, en Egypte. D'après les informations du Louvre-Lens, il "représente un lettré ayant vécu il y a plus de 4 500 ans, prêt à écrire sur un papyrus posé sur ses genoux qu’il déroule de la main gauche".
Il devait aussi "tenir dans sa main droite un calame, ce pinceau fait d’une tige végétale aujourd’hui disparu", précise le musée sur son site internet.
"La pierre calcaire a été peinte de couleurs vives pour rendre la sculpture vivante" mais c'est d'abord "son regard particulier qui le rend si célèbre : le scribe se tient de face et semble fixer le spectateur avec intensité, l’iris de l’œil, formé d’un cône de cristal de roche poli, reflète la lumière donnant au regard l’impression d’un éclair de vie.".
Une année "exceptionnelle" pour le Louvre-Lens
L'année 2022 a été un véritable succès pour le Louvre-Lens. Le musée a compté un total de 571 047 entrées, "en hausse de 7% par rapport à l'année 2019, cette fréquentation est la plus importante depuis 2014".
Le 9 novembre, le musée a même dépassé la barre des 5 millions d'entrées.
"Le Scribe accroupi", de son côté a compté à lui seul "163 000 entrées en Galerie du temps puis au Pavillon de verre, avant de rejoindre l'exposition temporaire Champollion. La voie des hiéroglyphes".
Ce prêt a aussi permis de "faire découvrir cette oeuvre emblématique au plus grand nombre" car "75% d'entre eux ne l'avaient jamais vue en vrai" auparavant.