Un couple et leur fils de 15 ans ont été découverts morts à leur domicile de Lens, le vendredi 6 novembre. L'une d'entre elles était ligotée, une autopsie sera menée mardi 10 novembre pour préciser les circonstances du décès.
Un couple composé d'un homme de 50 ans et d'une femme de 40 ans, ainsi que leur fils âgé de 15 ans ont été découverts morts à leur domicile, rue du stade à Lens, le vendredi 6 novembre. Selon le procureur, la piste du "drame intra-familial" est privilégiée. En effet, aucune trace d'effraction n'a été relevée dans l'appartement.
Les trois membres de la famille se trouvaient dans leur lit, le corps du père était sanglé et relié à plusieurs perfusions. Après analyse du médecin légiste, aucune trace de violence physique n’a été retrouvée sur les corps.
Des autopsies décisives en début de semaine prochaine
Ce sont les pompiers qui ont constaté les décès vendredi. Ils avaient été appelés car les occupants de cet appartement situé au rez-de-chaussée ne répondaient plus aux appels. Les corps se trouvaient en "état de raideur cadavérique", ce qui peut laisser penser que le couple et l'adolescent étaient décédés depuis plusieurs jours.Une autopsie doit être pratiquée mardi 10 novembre. Elle sera décisive pour préciser les circonstances et la date des décès. Des analyses toxicologiques seront notamment menées. C'est la brigade départementale du commissariat de Lens qui est chargée des investigations. D'après les premiers éléments de l'enquête, la mort de ces trois personnes aurait pu être causée par des injections médicamenteuses.
"Les gens sont choqués"
Sur place, les riverains décrivent une famille très discrète. "On ne les a jamais vus. Leurs volets étaient toujours fermés, on ne savait même pas que des gens vivaient là", raconte un habitant qui vit juste en face de l'appartement où les trois personnes ont été retrouvées.A Lens, c'est la stupeur qui prédomine ce samedi. "Les gens sont choqués, ils ne comprennent pas", note Pierre Mazure, l'adjoint au maire chargé de la sécurité. Celui-ci précise que le drame s'est déroulé dans "un quartier très calme, qui est un exemple à Lens".
Un accueil spécifique sera organisé au lycée Saint-Paul
L'adolescent de 15 ans, considéré comme bon élève, était scolarisé en seconde au lycée Saint-Paul à Lens. "Nous reçevons beaucoup d'appels d'élèves", indique Pierre Mazure, l'adjoint au maire.En concertation avec la mairie, l'établissement envisage de mettre en place des cellules psychologiques pour accompagner les élèves lors de leur retour à l'école lundi.