"N'hésitez pas à partager !" lance le maire de Saint-Omer à Elon Musk au sujet de la cagnotte pour reconstruire l'église incendiée

"Feel free to share !, ("N'hésitez pas à partager !"), a répondu François Decoster, le maire de Saint-Omer à Elon Musk, le patron de X (ex-Twitter) et Tesla. Habitué des propos complotistes sur les réseaux sociaux, l'homme d'affaires avait partagé un post s'interrogeant sur l'origine criminelle de l'incendie. Un homme a été interpelé quelques heures après les faits. Mis en examen, il a été placé en détention.

Il ne se démonte pas, François Decoster, face au milliardaire Elon Musk. Le patron de Tesla, X, ou encore Space-X a partagé un twitt à la résonnance complotiste. Il s'interroge alors "Is this definitely arson ?" soit "Est-ce définitivement un incendie criminel ?".

Elon Musk répondait au post d'un internaute qui faisait le rapprochement entre l'incendie de Notre-Dame de Paris et celui de l'Immaculée Conception de Saint-Omer, ajoutant "les médias ne vous montreront pas cela".

Le maire de Saint-Omer lui a donc répondu, via le réseau social -d'Elon Musk-, que l'église serait reconstruite et qu'une cagnotte en ligne avait été créée avec la Fondation du patrimoine. Il lui propose donc de partager ce lien sachant que le milliardaire compte plus de 196 millions d'abonnés. 

Trois jours après l'incendie, la cagnotte dépassait 32 000 euros, Elon Musk la fera-t-il grimper ?

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-de-limmaculee-conception-a-saint-omer

Un homme mis en examen et placé en détention 

Quelques heures après l'incendie qui a ravagé l'église, sur les quais de Saint-Omer, un trentenaire a été interpelé. L'homme, sans domicile fixe, récidiviste, s'en érait déjà pris à des églises. Sorti de prison depuis quelques jours, il a un casier judiciaire bien fourni, notamment une condamnation pour l'incendie de quatre églises dans le Boulonnais. 

D'après le procureur, cet homme a reconnu "s'être introduit par escalade dans l'église pour la cambrioler" et "qu'avant de quitter les lieux, il avait décidé d'y mettre le feu".  

Mis en examen pour "destruction de bien par un moyen dangereux pour les personnes, commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion en récidive légale et tentative de vol avec effraction en récidive", il encourt 15 ans de réclusion, 30 ans si la récidive est retenue.