Outreau : pourquoi le festival du Poulpaphone affiche complet ce week-end

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Le festival du Poulpaphone se poursuit jusqu'à ce soir à guichets fermés, à Outreau. Cette 14e édition reste fidèle à la philosophie du festival : proposer tous les styles de musiques et faire découvrir de nouveaux artistes. Et ça marche.

C'est un des premiers rendez-vous musical de l'automne. Le festival du Poulpaphone débutait ce vendredi soir sur le site industriel de Garromanche, entre Outreau et Boulogne-sur-Mer. Complet sur les deux jours, il propose comme à son habitude une programmation éclectique, allant du métal au rap. 


Une programmation éclectique


"C'est l'esprit du Poulpaphone d'aller dans tous les styles, aussi bien avec du hip-hop, avec du punk ou de la chanson française," résume Lisa Torrès, la directrice artistique du Pulpaphone. Pour le début de cette 14e édition, ils étaient 3500 festivaliers à danser au rythme, entre autres, des métalleux Dear Liars, du rappeur Eddy de Pretto ou du groupe techno Bagarre.

Samedi soir, ils seront tout aussi nombreux pour écouter notamment la sensation rock Clara Luciani ou le groupe pop Thérapie Taxi.

 

Festival du Poulpaphone

BAGARRE au Poulpaphone

 

Des artistes à la mode et des jeunes pépites

 

On est loin des 125 000 entrées du Main Square Festival en juillet dernier, ou même des 26 000 visiteurs, dès la première édition en 2017, du festival La Bonne Aventure à Dunkerque. Mais c'est justement le pari du Poulpaphone, créé en 2005 par la Communauté d'agglomération du Boulonnais : faire venir des artistes à la mode dans un festival à taille humaine. 

"On a fidélisé le public et on a maintenant des personnes qui viennent pour les têtes d'affiche. Les deux se mélangent et ça grossit, doucement mais sûrement", explique Lisa Torrès, qui espérait dépasser les 6 000 entrées dans ce reportage tourné le mois dernier. 

 


Les groupes en vogue se mêlent aussi à des jeunes révélations. Aux côtés des têtes d'affiche, on trouvera donc la révélation régionale Azur ou le beatmaker Clément Bazin. Servir de tremplin, c'est aussi une des marques de fabrique du Poulpaphone. Il a par exemple accueilli, bien avant leur révélation au grand public, le groupe Moriarty en 2006, Shaka Ponk en 2010 ou encore Skip the Use en 2012. 


Des tarifs défiant toute concurrence


Autre clé du succès, des tarifs plus qu'abordables en comparaison avec les autres festivals de la région. Pour 24 euros le pass deux jours (17 euros pour une seule soirée), les festivaliers peuvent assister à une grosse quinzaine de concerts. On est loin des 129 euros pour le pass trois jours au Main Square. 

Après les gros festivals de l'été, ceux d'automne sont donc bel et bien lancés. Dès le week-end prochain, ce sera au tour du N.A.M.E festival de faire danser les amateurs de musique électronique.

 
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