Inondations dans le Pas-de-Calais : aides aux entreprises et au relogement, pression sur les experts... ce qu'il faut retenir de la visite de Bruno Le Maire

Le ministre de l'Économie et des Finances s'est rendu au chevet des commerçants et entrepreneurs sinistrés à Arques et Saint-Omer, ce lundi 20 novembre. Il a notamment appelé les experts à "ne pas pinailler" au sujet des indemnisations.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, le couple Macron, puis Élisabeth Borne, Première ministre, c'était au tour de Bruno Le Maire de se rendre au chevet des sinistrés du Pas-de-Calais, ce lundi 20 novembre 2023. Le ministre de l'Économie et des Finances est venu constater l'ampleur des dégâts causés par les inondations depuis près de 15 jours.

Bruno Le Maire a débuté sa visite à Arques, avant de rejoindre Saint-Omer, deux communes situées près du fleuve l'Aa, touchée à plusieurs reprises par des crues historiques. L'objet de ce déplacement ? Rencontrer les commerçants et entrepreneurs impactés et mettre la pression sur les experts en assurance.

Report de charges pour certaines entreprises

À Arques, le ministre a rencontré un restaurateur et un gérant de salon de coiffure du centre-ville. Dans ce dernier, les pertes financières sont estimées à 100.000 euros

Face à eux, il a formulé plusieurs promesses, dont la première d'entre elles : qu'aucune entreprise ne fermera à cause de ces inondations. L'hôte de Bercy a également annoncé que certaines bénéficieront, au cas par cas, de report de charges sociales ou de l’activité partielle pour faire face à leurs pertes de revenus.

Que les experts "ne pinaillent pas"

Le ministre a ensuite appelé les experts des Hauts-de-France et des régions limitrophes à se mobiliser pour rendre visite à tous les sinistrés du Pas-de-Calais dans les 15 prochains jours afin de chiffrer les dommages subis. "Il faut que les experts viennent rapidement et qu'ils ne pinaillent pas, avec une avance, pas une aumône", a-t-il lancé.

Autrement dit : les sinistrés doivent être indemnisés à hauteur du montant réel de leurs pertes, et ils doivent recevoir des avances des assurances dès les premières constatations des dégâts.

Le relogement financé pendant 6 mois

Enfin, le gouvernement et France Assureurs se sont engagés à prendre en charge financièrement le relogement de tous les sinistrés des 181 communes en état de catastrophe naturelle pendant 6 mois (la liste à retrouver ici). Un décret devrait être signé dans les prochains jours pour que cette mesure prenne effet dès la fin du mois de novembre.

Dans l'après-midi, Bruno Le Maire participait à une table ronde notamment avec les représentants des assurances et comptait bien "redire aux assureurs" la teneur de ces échanges avec les sinistrés. "Nous devons une réponse exceptionnelle, de l'État et des assureurs. Le plus dur va commencer donc il faut une réponse dans le temps, ça prendra des mois, il y aura donc des mois d'accompagnement."

Plus de 6.000 habitations ont été inondées. 150 commerces, 130 entreprises et 53 exploitations agricoles ont souffert au total, selon la préfecture du Pas-de-Calais. Mais d'après Pierre Nouchi, le président de l'UMIH [principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration] 62, les entreprises touchées pourraient au nombre de "300 à 400", soit "10 à 15% de la profession" dans le département, a-t-il déclaré ce lundi sur Franceinfo.  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information