Le personnel de l'usine ternoise, l'un des principaux employeurs du secteur, sont dans le flou.
C'est une demi-surprise, pour les salariés d'Herta à Saint-Pol-sur-Ternoise, qui voyaient croître depuis quelques années la rumeur d'un divorce. Nestlé a finalement indiqué vouloir se séparer et vendre la branche charcuterie du groupe Herta.
Les quelque 1000 salariés et 250 intérimaires de l'usine du Ternois, principal employeur des environs, n'ont pour l'heure aucune certitude quant à leur avenir.
Pour l'un des représentants du personnel, par exemple, le plus important dans ce possible rachat sera de savoir "par qui, déjà, sous quelle forme, y aura-t-il des menaces d'emploi, y aura-t-il des changements de structuration, y aura-t-il des changements dans la grille des salaires ? interroge-t-il. Je pense qu'y a un certain nombre de questions que les gens se posent et que nous sommes impatients d'avoir des réponses."
Une nouvelle réunion est prévue dans les jours qui viennent au siège parisien de Nestlé. Elle devrait éclaircir le sort de l'usine, d'où sortent chaque année 18 000 tonnes de charcuterie.