Quaduro 2024. "Ça y est, je l'ai fait" : à 16 ans, ils ont participé à leur première Enduropale du Touquet

Aloïs Waloszek et Arthur Pamart, deux jeunes pilotes de quad, se souviendront longtemps de ce 3 février 2024. À tout juste 16 ans, ils viennent de courir le Quaduro dans le cadre de l'Enduropale, sur le sable de la mythique plage du Touquet.

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En voici deux qui ont fait la fierté de leurs parents ce samedi 3 février 2024. Aloïs Waloszek et Arthur Pamart viennent d'avoir 16 ans et ont participé à leur tout premier Quaduro pendant le week-end de l'Enduropale du Touquet. Après la course, les deux adolescents avaient du mal à réaliser ce qu'ils venaient d'accomplir.

"T'as fini le Touquet!", se réjouit Julie Waloszek quand elle retrouve son fils après la course. Pendant deux heures et demie, Aloïs a couru, comme les grands, sur la plage du Touquet, et est allé au bout. "C'est juste incroyable, c'est magique. Je n'aurais jamais cru que j'allais finir", réagi le jeune homme après ses dix tours.

Du sable plein le casque

Troisième au Championnat de France des sables dans sa catégorie, le Compiégnois conclut une journée rêvée. "Je suis parti premier de ma première ligne, j'ai pris un bon départ. Bon après, tout le monde s'est retrouvé devant moi donc ça a fait une grosse brume. Je ne voyais plus rien", retrace Aloïs Waloszek, qui a eu 16 ans une semaine plus tôt.

"Les trois premiers tours, ça a été un peu dur physiquement, mais j'ai fini nickel. Et là, je pense que je ne me suis jamais senti aussi bien physiquement. Je me suis bien préparé et je suis fier de moi", ajoute-t-il. La course a été remportée pour la quatrième fois consécutive par le Belge Randy Naveaux.

Avec tout ce qu'il se passe dans le monde, je pensais que jamais je n'aurais pu faire ça

Aloïs Waloszek

"Avec tout ce qu'il se passe dans le monde, je pensais que jamais je n'aurais pu faire ça. Et je l'ai fait. J'ai hâte d'être à l'année prochaine pour retourner sur la plage. Mais là, j'ai juste envie de rentrer et de prendre une bonne douche", sourit-il.

Sa mère Julie est ravie de voir le fiston dans la cour des grands, lui qui est monté sur un quad à l'âge de trois ans. "Je suis contente, c'est fini ! Il n'est pas blessé donc, déjà, il y a moins d'inquiétude", souffle-t-elle.

Le papa également sur la course

"Au début, il y avait pas mal de stress mais je l'ai vu passer à tous les tours donc pas de souci ! Je suis trop fière surtout qu'il a pris la relève du père", sourit la mère du pilote. Son mari Guillaume, lui aussi au départ du Quaduro, n'a pas pu terminer la course en raison d'un problème sur son quad.

Rouler au Touquet, Aloïs en rêvait depuis tout petit, biberonné au quad par son père. "Je n'arrêtais pas de pester parce qu'il faisait des trous dans mon jardin en faisant des tours avec son quad ! J'avais un terrain, mais je n'avais plus de jardin. Je préfère qu'il fasse ça dans un circuit comme ici", s'amuse la mère de famille.

Un autre Picard dans les benjamins du Quaduro

70e sur 400, Aloïs termine devant un autre pilote de son âge. Arthur Pamart a eu 16 ans en décembre. Pour ce Picard, le quad n'est pas une affaire de famille mais d'amis. "Il s'y est mis avec ses potes il y a deux ans", explique son père Rémi. 

"Le début de course a été plutôt satisfaisant. Je ne cale pas, pas de problème. En milieu de course, j'ai commencé à ressentir les douleurs d'un Enduro. Mais à la fin de la course, j'étais mort. Je suis même tombé à un moment, et ça ne fait pas trop du bien", débriefe le jeune homme, arrivé 220e avec huit tours à 25 minutes de moyenne.

Ce soir, je vais avoir du mal à trouver le sommeil mais je me dirai que ça y est, j'ai fait l'Enduro !

Arthur Pamart

Alors que ses amis, venus en nombre, scandent son nom, Arthur réalise tout doucement ce qui vient de se passer. "C'est grâce à mes copains, mes parents et mes sponsors que je peux faire ça aujourd'hui ! C'était un rêve. Je les remercie énormément. De voir qu'on roule avec les meilleurs pilotes, c'est incroyable. Ce soir, je vais avoir du mal à trouver le sommeil mais je me dirai que ça y est, j'ai fait l'Enduro !", se réjouit-il.

On a eu un peu peur pour lui mais on est content que ça se soit bien fini.

papa d'Arthur

"Le papa, il est fier ! Ça fait de mois qu'on attendait, il le finit, il est bien placé, on est ravi. La petite aventure continue ! Arthur est épanoui, content, avec tous ses potes! Maintenant, il n'est pas près de s'arrêter", continue son père.

"On a eu un peu peur pour lui mais on est content que ça se soit bien fini. Pour son premier Enduro, c'est incroyable. Tout le monde est là pour le supporter, c'est quand même quelque chose de grand", ajoutent ses amis derrière la grille qui sépare le public du parc fermé. Le lendemain, nos deux jeunes pilotes retourneront en Picardie, forcément avec des souvenirs plein la tête.

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