Le justice est saisie.
Allez-vous porter plainte contre les supporters qui ont envahi la pelouse ? A cette question, jusqu'à présent, les dirigeants du LOSC hésitaient, ne répondaient pas, temporisaient. Finalement, ce dimanche soir, ils ont annoncé, via un communiqué, qu'ils allaient porter plainte : "Suite aux incidents qui se sont produits hier soir au Stade Pierre Mauroy, le LOSC a pris la décision, en accord avec le procureur de la République de Lille, de déposer plusieurs plaintes ce dimanche afin de permettre l’ouverture d’une enquête judiciaire dans les meilleurs délais", peut-on lire sur le site officiel du LOSC.
"On va trouver ceux qui sont à l’origine de ces débordements pour faire en sorte que cela ne se reproduise jamais", avait annoncé (dans La Voix du Nord) un peu plus tôt dans la journée Gérard lopez, le président du LOSC. "Les investigations menées doivent permettre l’identification des individus responsables de faits de violence et leur présentation devant le parquet", précise le communiqué. "Le LOSC a toujours adopté une politique de "tolérance 0" envers toutes les formes de violences au Stade Pierre Mauroy. Le club n’avait jusqu’alors jamais eu à déplorer ce genre d’incidents qui proviennent d’une minorité d’individus dont les actes ont immédiatement été condamnés par le LOSC ainsi que par la très grande majorité de ses vrais supporters qui se sont immédiatement désolidarisés de ces agissements."
Le LOSC parle également d'"individus haineux, violents, malintentionnés à l’égard du club et qui n’ont pas leur place dans un stade de football".
Incidents #LOSCMHSC : dépôt de plaintes et ouverture d’une enquête judiciaire
— LOSC (@losclive) 11 mars 2018
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Ce dimanche, les DVE, groupe de supporters le plus important du club, assumaient être à l'origine de ce mouvement d'envahissement de pelouse tout en condamnant les débordemements violents éventuels : "Nous assumons l’envahissement de terrain mais ne cautionnons pas les très rares violences isolées d’hier, largement exagérées par certains médias et déjà démenties par le principal joueur intéressé", ont-ils écrit dans un communiqué.
Aucun joueur n'a été blessé dans ces incidents. Certains ont été pris à partie, d'autres ont être protégés par des agents de sécurité pour regagner les vestiaires. La LFP va se saisir du dossier jeudi prochain.