7ème édition de la manifestation "sans casque et sans arme". Organisée tous les ans depuis 2007, elle permet au public de découvrir le site du Chemin des Dames à Craonne dans l'Aisne
Programme de la journéeA partir de 10 heures, toute la journée visite de la Caverne du Dragon, et inauguration de la nouvelle exposition temporaire (lecture musicale par l'auteur de l'oeuvre exposée : "On les aura : Carnet de guerre d'un poilu".
15 heures rendez-vous sur le Plateau de Californie avec l'inauguration officielle publique de la tour-observatoire du Chemin des Dames, avec la participation du choeur d'hommes du conservatoire de Laon.
18h15 visite du Fort de Condé à Chivre-Val et dernière représentation de "14-18 avec des mots, une vie de bonhomme" par Tichot et ses musiciens.
20h45 de Craonne à Craonnelle marche du soir par les chemins de crête.
22 heures à Craonnelle il y aura une veillée au cimetière militaire, avec le choeur d'hommes du conservatoire de Laon, et la mise en lumière des stèles.
Le ministre chargé des anciens combattants est en visite à Craonne pour cette journée souvenir.
Un reportage de Thibault Rysman et Garnier Mathias
Craonne lors de la Première Guerre mondiale
Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village est occupé et sa population est déplacée : le village se situe en effet sur la ligne de front. Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : 5 millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917. Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie2.Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en 10 jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries.
Source Wikipédia