L'affaire avait fait grand bruit. Ce lundi s'ouvre devant les Assises de l'Aisne, à Laon, le procès de Lewis Peschet. Le jeune homme est accusé d'avoir assassiné de près de 60 coups de couteau, le 19 avril 2012, Sonia Brunbrouck, sa camarade âgée de 17 ans.
Un procès, très attendu, dont les parties redoutent qu'il ne serve de tribune morbide à un accusé qui a toujours revendiqué froidement toute l'horreur de son geste.
A l'époque, il était s gothique, solitaire et évoluait dans un univers très morbide. Il fréquentait les cimetières, tuait des souris et s'amusait avec des coeurs d'animaux.
Selon les éléments de l'enquête de l'époque, Lewis Peschet, pris de pulsions meurtrières, aurait prémédité son geste depuis longtemps. Il s'est acharné sur elle.
La conclusion du procureur de Laon était sans appel aux moments des faits : « Il a une fascination malsaine, voire pathologique pour la mort ».
Le père de Lewis Peschet, l'accusé, a accepté de parler à nos journalistes du bureau de Soissons. C'est un homme détruit par l'acte de son fils qui parle dans un entretien exclusif pour France 3 Picardie à Rémi Vivenot et Eric Henry, chez lui dans l'Aisne.