Les radars mobiles dès le lundi 21 octobre dans l'Aisne

Après la Somme et l'Oise en mars dernier, le département de l'Aisne sera concerné par ce nouveau déploiement de contrôle en approche.  

Embarqué dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, le dernier-né des radars mobiles se fond dans la circulation et flashe en roulant les automobilistes qui dépassent le véhicule des forces de l'ordre.13 Renault Mégane et 7 Peugeot 208, banalisées et équipées de la fonction "contrôle en approche" circuleront dans 19 départements dès lundi : Paris, Ain, Aisne, Côtes-d'Armor, Dordogne, Eure-et-Loir, Gard, Indre-et-Loire, Loiret, Manche, Marne, Moselle, Seine-Maritime (deux véhicules), Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Yvelines, Hauts-de-Seine, Val-d'Oise, Vendée. Cette nouvelle fonction est destinée surtout aux routes du réseau secondaire puisque les ondes de l'antenne radar ne passent pas au dessus d'un obstacle de plus de 35 cm comme un muret ou une glissière sur les autoroutes ou certaines nationales.


Le contrôle en approche est d'ores et déjà sous le feu des critiques :

Deux organisations ont déjà fait connaître leur opposition à cette nouvelle forme de contrôle automatisé. Pour l'association 40 Millions d'automobilistes, la "répression poussée à son paroxysme n'a qu'une seule conséquence : 750.000 personnes roulent aujourd'hui sans assurance et 600.000 sans permis de conduire". L'Automobile club des avocats (ACDA) dit "s'interroger sur la pertinence" de ces nouveaux radars "dont les marges d'erreur seront deux fois plus importantes que les autres radars". 36 infractions par jour et par radar Le contrôle en approche s'ajoute aux fonctions des RMNG embarqués sur les 46 Mégane Renault des forces de l'ordre qui photographient depuis le 4 mars tous les véhicules en infraction de vitesse, soit lorsqu'elles sont dépassées par la gauche, soit lorsqu'elles stationnent sur le bord d'une route pour contrôler la vitesse des véhicules dans les deux sens de circulation. 

Les excès de vitesse sanctionnés dès lundi :

Lundi, chacun de ces 20 véhicules banalisés sera occupé par deux policiers ou deux gendarmes en uniforme, soit un conducteur et un opérateur du radar. Le coût total de chaque véhicule ainsi équipé s'élève à 70.000 euros. Au terme de chaque patrouille, les données des véhicules en infraction seront envoyées en quelques secondes au centre national de traitement automatisé des infractions de Rennes. D'ici à la fin de l'année, tous les radars mobiles de nouvelle génération, y compris ceux mis en service depuis le 4 mars, seront mis à jour pour effectuer les trois types de contrôle (dépassement, en approche, en stationnement). Les premiers radars mobiles de nouvelle génération ont, selon la Sécurité routière,permis l'envoi de plus de 50.000 avis de contravention en six mois, soit une moyenne de 36 infractions par jour et par radar. Lundi, le parc des radars s'élèvera à quelque 4.100 engins, dont 2.200 radars fixes, 890 radars mobiles et 60 RMNG.



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