Supprimée par la précédente municipalité, la brigade équestre fait son retour à Soissons dans l'Aisne, ne manquant pas de susciter le débat dans la commune.
Deux agents de police municipale ont été recrutées à Soissons pour monter à cheval. La brigade équestre fait en effet son retour dans la commune de l'Aisne, après qu'elle ait été supprimée par la précédente municipalité. Le duo monté patrouille cinq jours sur sept, surveille, discute avec les habitants, et fait le lien avec la police municipale.
Selon le maire UMP Alain Crémont, le cheval a trois intérêts, qui s'adaptent très bien à une mission de police de proximité : "il impose le respect, c’est une arme, et il a un capital sympathie". Un retour aux sources qui peut sembler logique pour la ville, qui abrite la seule école française de garde à cheval.
Des avantages sérieux ?
L'opposition municipale n'est vraiment pas d'accord. Pour elle, cette initiative est bien "sympathique", mais pas vraiment sérieuse. "Sincèrement je ne vois pas comment elles vont pouvoir intervenir et quels droits [elles auront] surtout", déclare Eric Montigny, porte-parole local du PS.
A l'inverse, la municipalité compte en faire une base pour une nouvelle politique de sécurité. Un choix qui a été fait par une quarantaine d'autres communes en France.