3 ans jour pour jour après l'attentat de Charlie Hebdo, tout a changé chez les forces de l'ordre et les pompiers. Le terrorisme a transformé leur métier. Ces professionnels de la sécurité et du secours ont du s'adapter. La Picardie n'échappe pas à cette nouvelle règle.
Nouvelles formations, nouveau matériel, nouvelles attitudes sur le terrain...Après les attentats de 2015, la sécurité dans le pays a complètement changé. Les autorités sont constamment sur le qui-vive. Les policiers, les gardiens de la paix doivent pouvoir intervenir en cas d'attaque sans attendre l'arrivée des unités d'élite.
Une nouvelle façon d'appréhender leur métier. Il faut notamment anticiper pour éviter le pire. Un changement visible également dans la hiérarchie : chaque semaine, les préfets des 3 départements, comme tous ceux de France, réunissent leur état-major pour faire le point. L'état d'urgence leur donne également accès à un attirail de mesures qu'ils n'ont pas en temps normal comme les perquisitions administratives ou les assignations à résidence.
Dans la Somme, entre 50 et 100 personnes sont identifiées comme radicalisées.
Pour les policiers, les pompiers, les gendarmes, y a désormais un avant et un après-attentat du Bataclan...