5 élèves en moins, une classe fermée ? 100 personnes manifestent à Choisy-au-Bac

A la rentrée 2016, une classe de l'école de Choisy-au-Bac (Oise) pourrait être fermée, parce que l'effectif passe de 111 à 106 élèves. Samedi 20 février, parents, professeurs et élus ont manifesté contre ce projet du Rectorat, comme le feront d'autres communes dans les prochains jours.

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A l'école de Choisy-au-Bac dans l'Oise, il y aura 106 élèves à la rentrée prochaine, contre 111 cette année. Cinq enfants de moins, cela fait la différence selon le Rectorat, qui prévoit de supprimer l'une des cinq classes de l'établissement. Un projet qui met la commune vend debout. Samedi 20 février, parents d'élèves, personnels et élus ont manifesté dans la ville.

Reportage de Christelle Juteau, Mustafa Mohammad, Nathalie Perrin. Intervenants : Agnès Mignard, Directrice de l'école élémentaire des Linières ; Jean-Noël Guesnier, Maire (SE) de Choisy-au-Bac.

Les arguments des manifestants


Pour le maire de la commune, fermer cette classe serait un terrible gâchis... et une preuve de manque de patience de la part du Rectorat. En effet, de nombreux logements se sont construits à Choisy-au-Bac, ce qui ne tardera pas à gonfler les effectifs d'enfants scolarisés, selon lui.

Si le Rectorat confirme sa décision, 24 élèves devront être répartis dans les quatre classes restantes de l'école. Celles-ci comprendront alors chacune 26 à 28 enfants et des niveaux de classe pourraient être mélangés. Deux conséquences perçues comme une dégradation des conditions d'apprentissage pour les élèves, dégradation des conditions de travail également pour les professeurs.

Invité de France 3 Picardie dans le journal de midi, le secrétaire départemental de l'Oise SNUipp-FSU Pierre Ripart a voulu rappeler une chose simple : "au-delà des chiffres, il y a des enfants, il y a des personnels." Lutter contre la suppression de cette classe répond à une exigence selon lui : "permettre à tous les élèves d’apprendre dans les meilleures conditions".

Pierre Ripart, secrétaire départemental de l'Oise SNUIPP FSU, interviewé par Karine Hallaf dans le journal de midi de France 3 Picardie, le 20 février.

Au-delà de Choisy-au-Bac


Selon la SNUipp-FSU, d'autres manifestations sont prévues dans les prochains jours dans différentes communes de la région, elles-aussi mécontentes de leur sort annoncé.

Une mobilisation qui ressemble à une course contre la montre, puisque les décisions définitives seront prises par le Rectorat dans deux semaines, le 4 mars.
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