La femme qui a aspergé d'essence la petite Alicia, trois ans, à Auneul dans l'Oise, le 21 mars dernier, était une voisine et mère de famille aux motivations obscures. Elle était suivie médicalement pour une dépression.
Sans antécédents judiciaires, l'auteure présumée du crime a fait état aux enquêteurs d'un "suivi médical pour dépression", selon la procureure de Senlis Amélie Cladière.
Lors de sa mise en examen pour "tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans" et désormais écrouée, elle aurait aspergé d'une substance inflammable la petite A., 3 ans pour ensuite mettre le feu à l'enfant qui jouait devant chez elle avec sa soeur de 6 ans. Cette femme n'aurait aucun antécédent judiciaire.
Brûlée sur tout le corps
Brûlée au troisième degré sur plus de 90% du corps, la petite a été hospitalisée en urgence au service des grands brûlés d'un hopital parisien. La petite fille a subi sa première opération mercredi. Son pronostic vital ne serait plus engagé, selon sa famille qui donne des nouvelles via une page Facebook dédiée.Sérieusement blessée par les projections, la mère de la fillette a été opérée plusieurs fois.
À l'école maternelle d'Auneuil, où la petite fille est scolarisée, une cellule d'écoute et de soutien a été mise en place, ainsi qu'à l'école de sa grande soeur de 6 ans, témoin des faits.