Ce mercredi 24 septembre, les gardiens de prison de Liancourt avaient prévu de manifester devant l'établissement pénitencier pour dénoncer leurs conditions de travail. Mais les gendarmes ont fait avorter leur tentative de rassemblement.
Ce n'est pas la première fois que les gardiens de prison de Liancourt manifestent pour dénoncer leurs conditions de travail qu'ils jugent dégradées : manque de personnel, insécurité croissantes. En mai 2013 ils se sont joints aux surveillants de prison de Laon et d'Amiens devant la préfecture de région afin de réclamer des moyens humains et financiers supplémentaires.
Dès 5 heures du matin ce mercredi 24 septembre, les surveillants de la prison de Liancourt ont bloqué l'accès à l'établissement. Ils dénoncent la suppression de 6 postes en renfort et l'application de la volante, un système qui impose au salarié de rattraper progressivement chaque jour posé en arrêt maladie. La direction n'a pas souhaité s'exprimer sur ce conflit, et les surveillants envisagent d'autres actions pour se faire entendre.
