Laigneville (60) : mort pour un différend entre automobilistes, selon la procureur

Les trois hommes arrêtés dans le cadre de l'enquête pour homicide, dirigée par le parquet de Senlis, ont reconnu hier que l'arme ayant blessé mortellement l'automobiliste leur appartenait. Ils ont été présenté hier à juge d'instruction. La procureure nous a donné plus de détails sur ce drame.

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"Le 26 septembre vers 22h se produisait un différent entre automobilistes dans les rue de Laigneville", explique la magistrate, "Les occupants du premier véhicule, habitants de cette ville, reprochant au conducteur du second de gêner la circulation. Dans un second temps, alors que les occupants du premier véhicule se trouvaient chez l'un d'entre eux, les occupants du second véhicule se présentaient à proximité de cette habitation, accompagnés d'autres personnes. Des témoins pouvaient entendre plusieurs coups de feu".

"Peu de temps après" souligne la procureure, "un homme âgé de 24 ans, était admis à l'hôpital de Creil. Il décédait le soir même des suites d'une blessure par arme à feu au thorax".

Les trois occupants du premier véhicule ont reconnu que les tirs émanaient d'armes en leur possession.

"Les trois occupants du premier véhicule ont reconnu que les tirs, effectués tant avec un pistolet d'alarme qu'avec un pistolet de calibre 22 long rifle, émanaient d'armes en leur possession" déclare Amélie Cladiere dans un communiqué. "Cependant, les versions divergent quant à l'enchaînement des évènements et notamment quant aux circonstances exactes et aux auteurs des différents tirs".

Ces trois personnes, très alcoolisées au moment des faits, ont été présentées ce dimanche 27 septembre en fin de journée au juge d'instruction. Le parquet a requis leur mise en examen pour meurtre et leur placement en détention provisoire.

"Les investigations techniques (notamment l'exploitation des données balistiques et médicales) se poursuivront bien évidemment sur commission rogatoire du juge d'instruction. Je n'ai pas d'autres informations à communiquer à ce stade, et ignore notamment à quelle heure le Juge des libertés et de la détention doit se prononcer sur la détention des trois personnes présentées ce dimanche ", expliquait enfin la Procureur de la République du parquet de Senlis
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