Plan social chez Office Depot : les 350 salariés de Senlis (Oise) veulent de meilleures indemnités

Des salariés du groupe Office Depot manifestent à Senlis (Oise), lundi 12 janvier, pour peser sur les négociations en cours concernant un Plan social et économique, qui menace 350 postes sur 500 sur le site.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des dizaines de salariés bloquaient le site Office Depot (distributeur de meubles et fournitures de bureau) de Senlis, dans l'Oise, lundi 12 janvier. Dès 7h du matin, ils étaient ainsi mobilisés devant leur entreprise, là où se trouve également le siège social du groupe. Leur objectif : peser sur les négociations du Plan social et économique (PSE) en cours jusqu'au 4 mars.

Annoncé le 17 octobre 2014, c'est le quatrième PSE depuis 2003. Cette fois, 350 salariés sont menacés à Senlis, sur les 500 qui travaillaient jusqu'ici. En tout en France, les syndicats tablent sur environ 500 suppressions d'emplois. Et à l'échelle de l'Europe, les PSE chez Office Depot concerneraient au minimum 1.100 postes.

Reportage de Zohra Hamdane et Gérard Payen. Intervenants : Laurent Ledru, Chef d'équipe logistique depuis 32 ans ; Joël Penon, Délégué syndical UNSA chez Office Dépôt ; Bart Sasse, Directeur général Groupe Office Dépôt France.

"Partir avec une somme supérieure"


La CGT-Unsa voudrait que les indemnités de licenciement soient supérieures au minimum légal. L'idée serait de récompenser l'ancienneté des salariés, en accordant aux licenciés une augmentation de leur indemnité correspondant à 1.5 mois de salaire multiplié par le nombre d'années de travail pour la société.

Les syndicats veulent ainsi que les licenciements ne se fassent "pas au rabais". Mais la direction a répondu, ce lundi, qu'elle n'a pas les moyens de répondre favorablement à ces revendications. Elle devrait solliciter le groupe américain.

Chiffre d'affaires en baisse


La direction justifie une nécessaire baisse "drastique" des coûts pour "rétablir ses équilibres financiers", alors que le groupe est "confronté à une baisse récurrente de son chiffre d'affaires et de ses résultats en France".

En 2013, l'entreprise était dans le rouge : le résultat d'exploitation s'est établi à -11 millions de dollars, a indiqué la direction.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information