Prison avec sursis et cinq ans de privation des droits civiques requis contre Guillaume Fauchois

L'ancien cadre du PS de l'Oise Guillaume Fauchoix a comparu lundi devant le tribunal de Senlis pour sa responsabilité dans l'affaire du trou de plus de 200 000 euros dans les finances du parti. Selon le procureur, il aurait détourné 45 000 euros. La décision a été mise en délibéré au 27 juillet.

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Guillaume Fauchois était poursuivi pour usage de chèques falsifiés, contrefaçon ou falsification de chèques, faux avec altération frauduleuse de la vérité dans un écrit et usage de faux en écriture.

En 2006, l'ancien directeur de cabinet de Jean-Claude Villemain, alors premier secrétaire de la fédération socialiste de l'Oise, se serait livré, sans en avoir le droit et aux frais de la fédération à des dépenses somptuaires et sans rapport avec son activité (notamment 16 000 euros de taxi, 4000 euros de voyages, 4700 euros de photos). 

Après quatre ans d'instruction, durant laquelle il s'est présenté dans les médias comme un "lampiste", M. Fauchois a reconnu lundi, d'une voix hésitante, la quasi totalité des faits. Il a toutefois mis en avant des troubles psychiatriques à l'origine de son besoin compulsif de dépenser.

Hervé Tetier, vice-procureur de la République de Senlis, a qualifié l'accusé d'"escroc" et requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et cinq ans de privation de ses droits civiques.

La décision du tribunal correctionnel de Senlis a été mise en délibéré au 27 juillet à 8h45.


Les pertes abyssales du PS de l'Oise pas totalement expliquées

Le procès n'a finalement pas fait toute la lumière sur le trou de plus de 200 000 euros découvert en 2007 dans les finances de la fédération socialiste de l'Oise. A l'époque, l'alerte avait été donnée par Gilles Séguin, adjoint de Jean-Claude Villemain à la mairie de Creil.

M. Séguin, décédé en 2011, mettait en cause la gestion à la fédération par M. Villemain, contre lequel il envisageait de se présenter aux prochaines élections municipales. Finalement, l'enquête de la brigade financière de la Police judiciaire de Creil n'a pointé d'autre responsabilité que celle de Guillaume Fauchois.



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