Mercredi dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, le député LR de la Somme Alain Gest a attiré l'attention du gouvernement sur l'avenir du site amiénois Whirlpool qui emploi 300 personnes dans la fabrication de sèche-linge. Les salariés vivent dans la crainte d'une délocalisation vers la Pologne.
M. Sirugue, interrogé par le député Les Républicains de la Somme Alain Gest, s'est fait l'écho "des interrogations et des inquiétudes", qui pèsent
sur le site d'Amiens de Whirlpool employant 300 personnes dans la fabrication de sèche-linge.
"Le groupe américain Whirlpool doit informer les salariés et les pouvoirs publics sur ses intentions quant à l'avenir de son usine d'Amiens"
"Il y a une responsabilité qui est celle du groupe que d'informer à la fois les organisations syndicales, les salariés, mais aussi les pouvoirs publics des intentions qui sont les leurs", a déclaré le secrétaire d'Etat, en assurant que le gouvernement avait "interpellé les responsables de Whirlpool".
M. Sirugue a précisé qu'il aurait ce mercredi un entretien téléphonique avec eux. "J'entends bien leur rappeler (...) les responsabilités économiques et sociales qui sont les leurs, pour que nous puissions imaginer ensemble une réponse qui puisse être apportée le cas échéant s'il devait y avoir une annonce de fermeture", a poursuivi M. Sirugue.
Il a précisé qu'une telle annonce "pour l'instant n'est pas confirmée, mais (...) bien évidemment fait partie des inquiétudes qui sont portées sur le territoire". Dans sa question, Alain Gest a évoqué "des signes qui ne trompent pas depuis le rachat par Whirlpool d'Indesit", en mentionnant "des postes clés en CDI remplacés par des CDD, une érosion régulière du nombre de salariés, la volonté de transférer la production dans des usines de Pologne, une direction qui ne dément pas les rumeurs, la démission récente du directeur". "Nous pourrions être dans un cas typique de délocalisation", a lancé M. Gest.