75% des salariés du transporteur n'ont pas levé leur droit de retrait: une vingtaine de bus circule mardi matin dans la métropole amiénoise.
Les conducteurs maintiennent leur droit de retrait pour un vice de procédure: la direction leur aurait demandé de reprendre le travail sans qu'il y ait eu de procès verbal du CHCST.
Par ailleurs, la direction refuserait de payer aux salariés leurs 4 jours de droit de retrait.
Les propostions de la direction ont été rejetées par les salariés qui craignent les réactions de passagers si elles étaient appliquées.
Le droit d'alerte a été levé par l'Inspection du Travail mais le trafic reste perturbé mardi matin: une vingtaine de bus circulent contre 20 hier, selon la CGT.
Dans un communiqué, Gilles Demailly, président d’Amiens Métropole, "souhaite que les habitants d’Amiens Nord bénéficient des mêmes services publics que l’ensemble des habitants d’Amiens Métropole et, par conséquent, juge inacceptable que le quartier Amiens Nord soit privé de bus le soir après 17h30. Dans le cadre de la ZSP mise en place en septembre dernier, une réunion de la cellule de coordination opérationnelle s’est tenue le 9 novembre 2012 en présence du préfet, Jean François Cordet, de Gilles Demailly, du directeur de Keolis et du Directeur Départemental de la Sécurité Publique. Lors de cette réunion, il avait été décidé qu’en cas d’incident constaté durant le trajet d’un bus « au lieu de dévier le trajet, un appel à la Police Nationale permettra une intervention rapide de cette dernière auprès du ou des bus pris à partie afin de maintenir le trafic tout en sécurisant les usagers et le personnel Ametis »".
Thierry Bonté, vice-président d'Amiens Métropole chargé des transports répond aux questions de Marie Roussel: