Ce mercredi 29 mai, Gilles Demailly,maire d'Amiens dénonce la responsabilité de la direction de Goodyear et regrette la réaction prématurée d’Arnaud Montebourg, qui, dans son communiqué, a acté de fait la fermeture de l’entreprise sans même attendre la décision du tribunal de Nanterre.
Gilles Demailly demande dans un communiqué de presse, qu’une enquête parlementaire soit lancée immédiatement et que le rendez-vous sollicité de longue date par les présidents d’Amiens Métropole, du Conseil général de la Somme et du Conseil régional de Picardie auprès de Jean-Marc Ayrault soit accepté rapidement. Il dénonce la responsabilité de la direction de Goodyear dans ce bras de fer avec les salariés qui dure depuis six ans. Il souhaite que l'enquête parlementaire réclamée par les deux députés de la Somme Pascale Boistard (PS) et Barbara Pompili (EELV) soit lancée immédiatement. Il ajoute que la région Picardie a connu une catastrophe avec Continental, il faut éviter un nouveau drame avec Goodyear. Et éviter aux 1 173 salariés de Goodyear Amiens-Nord de se trouver sur le carreau.
"Le gouvernement doit traduire en actes ses promesses faites à Amiens devant les salariés de Goodyear."
Le président du conseil général Christian Manable, réagira sur ce dossier qu’après la décision du tribunal de grande instance de Nanterre le lundi 3 juin. Il soutient la création d’une commission d'enquête parlementaire sur la politique industrielle menée par Goodyear sur le site d'Amiens. Et de porter le dossier auprès du premier ministre Jean-Marc Ayrault
Le tribunal de Nanterre a été saisi par la CGT Goodyear sur la validité du plan social proposé par la direction.