Le directeur de production de l'usine, Michel Dheilly, et le DRH, Bernard Glesser, sont toujours retenus sur le site de Goodyear Amiens Nord, la CGT change de tactique: terminée la contestation des licenciements, il s'agit désormais de "partir dignement avec le maximum d'argent possible".
Selon Franck Jurek, secrétaire adjoint (CGT) du comité d'entreprise d'Amiens-Nord a indiqué que la CGT "veut revenir à la table des négociations, c'est-à-dire un plan de départs volontaires et voir s'il y a un repreneur, et s'il n'y a pas de repreneur, un plan de départs volontaires pour tout le monde avec énormément de fric", a-t-il lancé.
La CGT en a fini de la contestation du projet de fermeture de l'usine d'Amiens Nord. "On perd tout en justice, alors on a changé de braquet. On a eu une réunion de bureau samedi matin et on a décidé avec les ouvriers qu'il fallait qu'on change de tactique". Le syndicat majoritaire est donc passé à autre chose: la négociation des licenciements. Il réclamerait 80.000€ d'indemnités par personne assortis de 2500 € par année d'ancienneté et de primes de pénibilité. "Nous voulons partir dignement avec le maximum d'argent possible".
Le directeur du site Michel Dheilly, et le DRH, Bernard Glesser, sont toujours retenus "dans le calme" sur le site d'Amiens Nord dans une salle de réunion bloquée par des pneus agraires.
"Même si il faut attendre trois ou quatre jours, ils ne sortiront pas", a encore indiqué Franck Jurek.
Amiens-Nord réclame 80 000 € d'indemnités par personne + 2500 € par année d'ancienneté + primes de pénibilité.