Hier après-midi, le ministère du redressement productif et le ministre du travail appellent "l'entreprise à proposer des mesures exemplaires d'accompagnement visant à permettre aux salariés qui seraient licenciés de retrouver au plus vite un emploi".
Hier mardi dans l'après-midi Arnaud Montebourg le ministre du redressement productif, et Michel Sapin, le ministre du travail, se sont fendus d'un communiqué de presse commun dans lequel ils déclarent que dans la tentative de trouver un repreneur pour le site d'Amiens,
"au total, 57 entreprises ont été contactées par les bureaux de l'Agence française pour les investissements internationaux. Huit entreprises se sont déclarées intéressées, cinq ont signé un accord de confidentialité [et] deux offres non engageantes ont été présentées. Mais aucun prospect n'est allé à son terme, soit en raison de la médiocre qualité de certaines offres, jugées peu crédibles sur les plans industriel et financier, soit parce que les candidats ont considéré que les conditions d'une reprise pérenne n'étaient pas réunies", ont ajouté les deux ministres.
Selon le gouvernement à l'heure actuelle il est donc logique de se placer dans la perspective d'une fermeture.
Pour le groupe le site d'Amiens-Nord n'est plus rentable. Il aurait perdu plus de 60 millions € en 2011 (41 millions pour l'activité de pneus de tourisme, 20 millions pour celle des produits agricoles).
Le projet de Scop a été rejeté par la direction de Goodyear. L'entourage du ministre du redressement productif est dubitatif quand à sa réalisation et surtout sa viabilité.
Réaction de Paul Coulon, sous-préfet, Commissaire au redressement productif en Picardie