A Bécourt, 713 hommes sont enterrés… Ils venaient d’Angleterre, d’Ecosse, du Canada, d’Australie… Ils ont participé à une bataille qui a consumé plus d’un million d’hommes…
Un cimetière comme il y en a tant dans la Somme… A Bécourt, 713 hommes sont enterrés… Ils venaient d’Angleterre, d’Ecosse, du Canada, d’Australie….. Ils ont participé à une bataille qui a consumé plus d’un million d’homme. Cette bataille, Français et Britanniques l’ont mené ensemble, sans forcément s’entendre.
« Je les grignote », dit Joffre.
En 1916, la mode est à la guerre d’usure.Le général en chef veut épuiser l’ennemi, puis réussir une percée. Anglais et Français conviennent d’une vaste offensive commune en Picardie, mais Verdun vient tout bouleverser.
Foch devait mener 42 divisions, il n’en aura que 14. Les Anglais supporteront le plus gros de l’effort, avec 26 divisions. Leur chef, Douglas Haig voulait attaquer dans les Flandres, il se plie aux exigences des Français.
Le secteur choisi pour la bataille est calme.
Les soldats transférés savourent un son qu’ils avaient oublié : les oiseaux chantent.Mais la machine de guerre est en marche. Les canons sont amenés par centaines, on construit des voies ferrées et on enterre des milliers de kilomètres de câbles téléphoniques.
Eberlué, l’écrivain Georges Duhamel décrit cette « kermesse sinistre », « Nos villages étaient bondés à crever. L’homme s’était insinué partout comme une maladie, comme une inondation »
L’artillerie se tient prête, sur 40 kilomètres de front. Les Français misent sur leurs terribles pièces à longue portée, montées sur train. La troupe s’entraîne. Les soldats britanniques signaleront leur avancée avec tout un attirail qu’il faudra transporter. Téléphones, lampes, drapeaux et pigeons.
Le 24 juin, les canons débutent leurs tirs.
Le 30 juin, Haig se réjouit « les hommes ont un moral splendide »
L’assaut sera pour le lendemain
Source archives : Pathé Gaumont
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