Histoires 14-18 : la Somme se prépare

A Bécourt, 713 hommes sont enterrés… Ils venaient d’Angleterre, d’Ecosse, du Canada, d’Australie… Ils ont participé à une bataille qui a consumé plus d’un million d’hommes…

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un cimetière comme il y en a tant dans la Somme… A Bécourt, 713 hommes sont enterrés… Ils venaient d’Angleterre, d’Ecosse, du Canada, d’Australie….. Ils ont participé à une bataille qui a consumé plus d’un million d’homme. Cette bataille, Français et Britanniques l’ont mené ensemble, sans forcément s’entendre.

« Je les grignote », dit Joffre.


En 1916, la mode est à la guerre d’usure.Le général en chef veut épuiser l’ennemi, puis réussir une percée. Anglais et Français conviennent d’une vaste offensive commune en Picardie, mais Verdun vient tout bouleverser.
Foch devait mener 42 divisions, il n’en aura que 14. Les Anglais supporteront le plus gros de l’effort, avec 26 divisions. Leur chef, Douglas Haig voulait attaquer dans les Flandres, il se plie aux exigences des Français. 

Le secteur choisi pour la bataille est calme.

Les soldats transférés savourent un son qu’ils avaient oublié : les oiseaux chantent.
Mais la machine de guerre est en marche. Les canons sont amenés par centaines, on construit des voies ferrées et on enterre des milliers de kilomètres de câbles téléphoniques.
Eberlué, l’écrivain Georges Duhamel décrit cette « kermesse sinistre », « Nos villages étaient bondés à crever. L’homme s’était insinué partout comme une maladie, comme une inondation »

L’artillerie se tient prête, sur 40 kilomètres de front. Les Français misent sur leurs terribles pièces à longue portée, montées sur train.  La troupe s’entraîne. Les soldats britanniques signaleront leur avancée avec tout un attirail qu’il faudra transporter. Téléphones, lampes, drapeaux et pigeons.
Le 24 juin, les canons débutent leurs tirs.
Le 30 juin, Haig se réjouit « les hommes ont un moral splendide »
L’assaut sera pour le lendemain
Source archives : Pathé Gaumont ©France 3


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information