Le jeune militaire de 23 ans, blessé samedi à la nuque par un coup vraisemblablement de cutter dans le cadre d'une patrouille Vigipirate à La Défense, a grandi à Moreuil dans la Somme. Il vit toujours dans le département. Il est sorti ce lundi matin de l'hôpital militaire Percy de Clamart.
"Je vais bien", a annoncé Cédric Cordiez à nos confrères de la presse nationale.Agressé samedi, il participait à une patrouille Vigipirate dans la "salle d'échange" de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les commerces.
Le jeune militaire de 23 ans est originaire de Moreuil dans la Somme. Il vit dans le département avec sa compagne et leur enfant.
Issu du 4e régiment de chasseurs de Gap, il était en tenue et avec 2 autres militaires lorsqu'il a été frappé par derrière par une arme blanche. Il était aux alentours de 17h50.
Touché à la nuque, il avait été transporté à l'hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) dans un état grave mais sans que ses jours n'aient été pas en danger.
Il a quitté l'hôpital ce lundi matin.
La compagne de Cédric Cordier a affirmé dimanche au micro de RTL que celui-ci était "traumatisé".
Depuis l'agression "il n'est pas tranquille", a expliqué la jeune femme de 22 ans. "A 4h du matin, il y a un infirmier qui est rentré dans sa chambre, il
s'est tout de suite redressé, car il croyait que c'était l'agresseur qui revenait pour finir le travail", a-t-elle dit alors que son compagnon était toujours hospitalisé.
Elle a également estimé que le militaire "a vraiment eu de la chance, car, à deux centimètres près c'était la carotide qui était atteinte". "Il pouvait mourir", a-t-elle ajouté, précisant que selon les dires des médecins qui ont examiné Cédric Cordier la blessure provenait vraisemblablement d'un cutter.