Départementales Somme : 4 triangulaires au second tour
Départementales Somme : 4 triangulaires au second tour
Écrit par
Cathy Colin
Publié le Mis à jour le
A l’issue du premier tour, la moitié des cantons, 12 sur 23, devaient être concernés par des triangulaires. Après le dépôt des candidatures pour le second tour ce mardi en préfecture, on n’en compte plus que quatre.
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Première concernée par les triangulaires dans la Somme, la gauche, troisième dans six cantons, a finalement obéi aux consignes nationales, non sans douleur par endroits.
Avec : Frédéric Fauvet
Premier secrétaire du PS dans la Somme;
un reportage de Pierre-Guillaume Creignou, Gérard Payen, Thibault Ledez, Mathieu Maillet
Le PS respecte sa règle
A Abbeville 1, le binôme PS-PCF emmené par l’adjoint au maire d’Abbeville Emmanuel Sergent, arrivé en troisième position avec 26,56% des suffrages, qui s’était montré indécis dimanche soir à notre antenne, a finalement retiré sa candidature. Le duo se félicite d’être arrivé en tête sur la commune d’Abbeville, mais « au niveau des résultats globaux dans le canton, nous arrivons en 3e position avec seulement 98 voix de retard sur le 2e. C’est pourquoi, afin d’éviter l’élection d’un binôme Front National, nous avons pris la décision de retirer notre candidature et d’appeler les électrices et les électeurs qui nous ont fait confiance à faire barrage au Front National. » Le second tour verra donc s’opposer un binôme FN (Yvon Flahaut-Valérie Muselet) et un duo UMP (Stéphane Decayeux-Carole Bizet).
Même décision pour la gauche à Abbeville 2, où Pascal Demarthe et Nathalie Poilly, arrivés troisièmes du premier tour avec 12 voix d’écart sur le duo UMP en deuxième position, ne seront plus en lice dimanche prochain. Le député socialiste appelle tous les électeurs à porter leur voix sur « les candidats du Rassemblement républicain ».
A Friville-Escarbotin, Poix de Picardie et Péronne, l’écart de scores au soir du premier tour a rendu les choses plus faciles et ce sont bien des duels droite/FN qui se tiendront également dans ces cantons.
En revanche, à Albert, le binôme DVG formé par les deux conseillers généraux sortants Stéphane Brunel et Geneviève Lebailly se maintient au second tour.
La droite : « ni,ni »... retrait ou maintien systématique
Le positionnement de la droite, arrivée troisième dans cinq cantons de la Somme, est moins net, sans surprise.
La décision la plus attendue était celle de Martin Domise dans le canton d’Amiens 6. Le binôme emmené par l’adjoint au maire UMP de Brigitte Fouré a indiqué qu’il retirait sa candidature, pour ce canton où il ne s’agit pour une fois pas de constituer un front républicain (le FN n’est pas présent au second tour), mais de battre la gauche.
La droite se retire également à Gamaches et à Ailly-sur-Somme, Ailly-sur-Somme où la gauche est arrivée largement en tête au soir du premier tour.
Les deux seules triangulaires gauche-FN se tiendront finalement à Corbie et à Roye.
A Corbie, le binôme formé par Johanna Bougon et Ludovic Kessler (UDI-UMP, 28,55%), sera bien présent au second tour, mais sans l’investiture du centre. Le bureau départemental de l’UDI a pris une position ferme au lendemain du premier tour : pas de soutien aux candidats qui se maintiendraient sans être arrivés en première ou en deuxième position. Le duo UDI-UMP se justifie par voie de communiqué : « Arrivés à une quasi-égalité avec l’Union de la Gauche au premier tour, nous considérons que nous disposons d’une plus large réserve de voix ». Il en faudra effectivement beaucoup pour rattraper le Front national arrivé en tête avec plus de 1200 voix d’avance.
A Roye, là aussi le binôme formé par Jean-Michel Serres et Bénédicte Thiébaut (UMP-UDI) devra se passer de l’investiture centriste. Il compte notamment sur les suffrages des électeurs de Debout la France, éliminé au premier tour (393 voix), mais la consigne du parti de Nicolas Dupont-Aignan est claire : « ni système ni extrême ». L’avance du Front National sur la gauche est courte dans ce canton (150 voix).
Et le FN ?
A Amiens 3, le Front National est arrivé en troisième position. Ni alliance ni front républicain à ménager, une triangulaire opposera bien dimanche les trois duos formés par Marion Lepresle et Jean-Claude Renaux (EELV-PCF, 37,86% au premier tour), Valérie Devaux et Pierre Savreux (UDI-UMP, 27,5%) et Paul Dupont et Céline Maillard (FN, 26,9%). Seul changement, ils comptent un adversaire de moins, le binôme FDG ayant été éliminé dimanche dernier (7,74%). Ses candidats, Emmanuelle Alarcon-Garcia et Loïc Terlon, ne donnent pas d’autre consigne de vote que « aucune voix pour le FN ».
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