Meurtre sordide de Christophe Rambour : reconstitution en cours à Villers-Faucon (80)

Gendarmes et suspects sont actuellement à Villers-Faucon (80) pour une reconstitution des faits, dans la maison où Christophe Rambour aurait été torturé en 2012.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'enquête réinvestit jeudi matin les lieux du meurtre de Christophe Rambour, une maison à l'entrée de Villers-Faucon (80), en présence des cinq personnes mises en examen. La victime y aurait été séquestrée, torturée puis tuée par des membres de son groupe d'amis, la fratrie Bun et deux de leurs conjoints, entre 2011 et 2012.

Une première reconstitution avait déjà eu lieu en juin dans l'appartement de Nari Bun, à Longueau (80). C'est désormais la maison de Narin Bun et de sa compagne Coralie Saural, où auraient été commis les tortures, le meurtre et où le corps aurait été découpé, qui intéresse les enquêteurs. Les voisins n'avaient rien remarqué de suspect.

Intervenant : Cécile, une voisine. Equipe : BEUNAICHE Loïc, HAVARD Anne-Lise, LE FUR Sébastien.

Le juge d'instruction, le substitut du procureur et les techniciens de l'identification criminelle étaient sur place dans la matinée. 

C'est pas des humains ces gens-là, c'est pas possible.

Christophe Rambour a disparu un soir de novembre 2011, après avoir prévenu son père qu'il se rendait chez un ami. Il l'a rappellé le lendemain pour préciser qu'il y passerait la semaine.

Le jeune homme de 25 ans n'est jamais revenu. Son dernier signe de vie date du 2 janvier 2012, quand Christophe souhaite la bonne année à son père par téléphone. Sa famille ne s'explique pas son absence.

En mai, la police met en examen des proches de la victime. Deux hommes et deux femmes sont poursuivis pour homicide volontaire, actes de torture et de barbarie et séquestration. Ils risquent des peines de prison à perpétuité. Une cinquième personne est soupçonnée d'avoir participé à la séquestration et d'avoir aidé à faire disparaître le corps. À l'époque, une équipe de France 3 Picardie avait rencontré les parents du jeune homme. « C'est pas des humains ces gens-là, c'est pas possible », s'effondre le père de Christophe. « C'était des copains de mon fils même, ils venaient ici, on discutait, on buvait un café. Jamais j'aurai pensé qu'on en arriverait là. »

Avec Jocelyne Lurin et Denis Rambour parents de Christophe. Reportage de Pierre Guillaume Creignou, Mustapha Nezzari et Jérôme Houbron


À l'origine, une simple dispute

Les reconstitutions entreprises par les enquêteurs sont des éléments clés car le sordide récit des faits reste incomplet. Les versions divergent, chacun des accusés essayant de faire porter la responsabilité des violences sur les autres personnes impliquées. Le Courrier picard évoque une dispute qui aurait dégénéré. Les « amis » de Christophe auraient alors commencé à le traiter en esclave, à l'humilier, à le battre.

Quelques mois plus tard, leur souffre douleur aurait succombé à ses blessures. Le gang décide alors de se débarrasser du corps. La dépouille est coupée en morceaux puis calcinée toute une nuit. 

C'est à Villers-Faucon que se serait déroulé l'essentiel de ce macabre supplice.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information