Qui sera le candidat de la droite et du centre jeudi lors du «troisième tour» des élections départementales ? N’y aura-t-il qu’un nom pour l’UMP et l’UDI, deux forces parties, au moins sur le papier et dans la plupart des cantons, unies dans la campagne il y a quelques mois ?
Hubert de Jenlis désigné par l’UDI
Hier, l’UDI a choisi son candidat : Hubert de Jenlis, vainqueur avec le soutien de Brigitte Fouré de la bataille d’Amiens Sud, où la présence initiale d’un binôme UMP, emmené par l’adjoint au maire d’Amiens Martin Domise, était déjà annonciateur des difficultés à venir.Exit donc Olivier Jardé, conseiller général du canton de Boves depuis 1994, et réélu avec plus de 71% des suffrages dans le canton d’Amiens Sud-Ouest. Le secret est bien gardé sur le nombre de voix portées sur chacun des candidats, mais il semble que la balance ait nettement penché du côté d’Hubert de Jenlis.
A l’UMP, Laurent Somon favori
Du côté de l’UMP, il n’y a pas eu de vote interne. Laurent Somon, maire de Bernaville, conseiller général sortant réélu à Doullens, serait selon Alain Gest, président de l’UMP de la Somme, le candidat naturel. Emmanuel Macquet, maire de Mers-les-Bains réélu à Friville-Escarbotin avec près de 59% des voix, n’aurait pas été candidat, toujours selon Alain Gest.L’heure tourne, avant le jour J
C’est peu dire qu’Hubert de Jenlis n’a pas le soutien d’Alain Gest. Mais pour le centre, laisser l’UMP prendre la présidence du département serait accepter d’en faire la principale force politique du territoire.Deux candidats seront-ils présents demain à droite et au centre pour tenter de prendre la tête de l’Assemblée départementale ? Voilà qui poserait la gauche en arbitre, et qui mettrait un sérieux coup de canif à la majorité absolue qui s’est dégagée dimanche soir.
Les négociations, ou plutôt le bras de fer, continuent donc aujourd’hui.