Ce sera finalement un plan de départs volontaires. Les syndicats se sont opposés ce mardi au projet de ruptures conventionnelles collectives présenté par la direction.
Le test des fameuses "ruptures conventionnelles collectives" n'aura pas lieu à Pimkie. Sur le pied de guerre depuis l'annonce des suppressions de postes, les syndicats de la chaîne de prêt-à-porter féminin se sont opposés ce mardi à la RCC
Résultat : le projet présenté lundi par la direction est "abandonné" selon les syndicats. À la place, un "plan de départs volontaires" serait à l'étude d'après la CFDT et la CGT, qui se sont exprimées en marge des négociations au siège de l'entreprise à Villeneuve-d'Ascq.
"Ce n'est pas une victoire totale parce qu'on n'y est pas, mais aujourd'hui on a réussi à faire reculer l'entreprise sur la rupture conventionnelle collective" se réjouit Valérie Pringuez, déléguée syndicale CGT de Pimkie.
Autorisées par les ordonnances sur la réforme du Code du travail, les ruptures conventionnelles collectives (RCC) sont moins longues, moins coûteuses et moins contraignantes (le motif économique n'est pas nécessaire) pour l'employeur.
Les salariés, eux, sont moins accompagnés que dans un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Dans le cas d'une RCC, ils ne bénéficient pas de la priorité à l'emploi. En revanche, syndicats et salariés doivent donner leur accord.