En décembre 2010, pendant une réunion publique devant des militants à Lyon, Marine Le Pen, alors en campagne pour la présidence du FN, avait dénoncé dans un discours les "prières de rue" de musulmans en les qualifiant "d'occupation".
La présidente du Front national, Marine Le Pen, est renvoyée devant le tribunal correctionnel de Lyon le 20 octobre pour des propos tenus en 2010 à Lyon, où elle avait comparé les "prières de rue" de musulmans à l'Occupation, a-t-on appris mardi de sources judiciaires.
Une première enquête pour "incitation à la haine raciale" avait été classée, mais une information judiciaire avait été ouverte en 2012 après la saisine du doyen des juges d'instruction par une association.