La prise d'otage par un "détenu particulièrement dangereux" du directeur adjoint de la prison de Vendin-le-Vieil s'est terminée vers 14h15.
Selon une source syndicale, Fabrice Boromée, détenu particulièrement dangereux, a été maîtrisé et désarmé vers 14h15. Le directeur adjoint de la prison a été libéré. Il n'est pas blessé. "Les hommes du Raid ont quitté les lieux" de cette prison ultra-sécurisée, a ajouté une source syndicale. "La prise d'otage du directeur adjoint du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil s'est achevée. Elle avait commencé à 11 heures. Le directeur adjoint n'a subi aucune violence physique. Il a immédiatement été pris en charge", a précisé la direction. "Le preneur d'otage s'est rendu et va être placé en garde à vue", a-t-elle ajouté.
Un détenu d'origine guadeloupéenne de 34 ans, Fabrice Boromée, avait pris en otage le directeur adjoint de cette centrale ultra-sécurisée située près de Lens en fin de matinée. "Cette prise d'otage s'est faite à l'occasion d'un entretien entre le directeur adjoint de l'établissement et cette personne détenue", avait indiqué à la presse le procureur de Béthune Philippe Peyroux. Il a menacé le directeur-adjoint à l"aide d'un couteau de cantine qui avait été
aiguisé et dont le manche avait été augmenté avec du scotch", a-t-il ajouté.
Le détenu sera transféré vers un autre établissement
Le détenu a fait part de sa volonté d'être transféré dans un autre établissement, sans en préciser le lieu, a indiqué le procureur. Cependant, le magistrat a indiqué qu'à l'issue de sa possible comparution immédiate, le détenu sera transféré vers un autre établissement. Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil a été mis en service en mars 2015. Il héberge 51 personnes détenues pour une capacité de 203 places. L'établissement compte actuellement 234 personnels pénitentiaires, dont 212 personnels de surveillance, a indiqué l'administration du centre.Des équipes d'intervention et de sécurité s'étaient rendues sur place. Des négociations avaient alors commencé. "Tout s'est fait en douceur", selon la préfecture. Le contact avec le détenu n'a jamais été coupé, a précisé l'administration pénitentiaire.
Fabrice Boromée va donc être maintenant placé en garde à vue et devrait jugé dans les 48 heures en comparution immédiate.