Son nom avait déjà figuré deux fois dans les sélections du Goncourt, en 1999 avec Stupeur et tremblements, puis en 2007 pour Ni d'Ève ni d'Adam.
La romancière belge Amélie Nothomb, dont le roman Soif caracole en tête des meilleures ventes de livres depuis plusieurs semaines, a été retenue dimanche à Cabourg (Calvados) parmi les quatre finalistes du prix Goncourt.
Verdict le 4 novembre
Le plus prestigieux des prix littéraires du monde francophone sera décerné le 4 novembre à Paris. La romancière aux chapeaux légendaires, auteure plébiscitée par le public depuis des années, a déjà figuré dans deux sélections du Goncourt... en 1999 pour "Stupeur et tremblements" et en 2007 pour son livre "Ni d'Ève ni d'Adam" sans jamais l'obtenir.
Amélie Nothomb toujours en lice pour le Goncourt avec son roman "Soif" https://t.co/F5t69Bz3y5 pic.twitter.com/q6rIw7FhLA
— DH.be (@ladh) October 27, 2019
Le dernier grand prix remporté par l'écrivaine belge âgée de 53 ans remonte à 1999 quand elle avait été lauréate du Grand prix du roman de l'Académie française pour "Stupeur et tremblements".
Amélie Nothomb devra se confronter avec Jean-Luc Coatalem (La part du fils, Stock), Jean-Paul Dubois (Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, L'Olivier) et Olivier Rolin (Extérieur monde, Gallimard).
Jésus avant sa crucifixion
Dans son 28e roman, Soif, la romancière belge se met dans la peau de Jésus juste avant sa crucifixion. Jean-Luc Coatalem part à la recherche de son grand-père disparu durant la Seconde guerre mondiale dans La part du fils et Jean-Paul Dubois raconte avec beaucoup d'empathie l'histoire de deux détenus que tout oppose dans Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
Dernier livre finaliste, Extérieur monde d'Olivier Rolin est plus un récit qu'un roman. "C'est le roman de sa vie", tempère Pierre Assouline, un des membres du jury. L'an dernier, le jury du Goncourt avait refusé de sélectionner Le lambeau de Philippe Lançon au prétexte que ce n'était pas un roman. "Je préside un jury plein de contradictions", s'amuse Bernard Pivot.
L'an dernier, le prix Goncourt avait été décerné à Nicolas Mathieu pour Leurs enfants après eux (Actes Sud) et le Goncourt des lycéens à David Diop pour "Frère d'âme" (Seuil).