Le LOSC a été au niveau, y a cru mais repart du Stade de France avec un courte défaite. Et beaucoup de regrets. Le PSG a eu de la réussite, et les Lillois n'ont pas su profiter de leur supériorité numérique.
Le PSG ne partage pas : déjà champion de France, le club de la capitale, porté par Javier Pastore et sauvé par Angel Di Maria, s'est adjugé la Coupe de la Ligue pour la troisième saison d'affilée, en battant le LOSC (2-1) en finale, samedi au Stade de France.
Egalisation et pression lilloise
L'Argentin, dans tous les bons coups d'une première période à l'avantage des Parisiens, pensait avoir fait le plus dur, mais Paris s'est inexplicablement désagrégé au retour des vestiaires, à l'image de son mur percé par le coup franc égalisateur de Djibril Sidibé (49e). Le doute avait alors changé de camp et on ne sentait plus vraiment Paris dans son match, comme Rabiot en donnait la preuve en se faisant exclure après un deuxième carton jaune récolté (69e).En infériorité numérique, face à l'urgence de la situation, le PSG a fini par se ressaisir et a été aidé par Adama Soumaoro, qui ratait sa tête, laissant un boulevard à Angel Di Maria pour tromper Enyeama, vainement sorti à sa rencontre (75e).Les réactions
Sofiane Boufal (milieu offensif de Lille), au micro de France 2 : "C'est très dur, on est très déçu. Il faut féliciter Paris, même à dix, ils ont prouvé qu'ils étaient une grande équipe. On a été battu par plus fort que nous. Il faudra vite passer à autre chose, on a un match mercredi très important".Frédéric Antonetti (entraîneur du LOSC) : "Il y a plusieurs sentiments qui prédominent. Bien sûr la déception mais en même temps la satisfaction de s'être montré au niveau de la meilleure équipe française. On a très mal débuté le match, Paris a l'habitude de ces rencontres-là, pas nous. Mon plus grand regret c'est de ne pas pouvoir disputer plus de matches comme ça en France. Concernant l'arbitrage je ne ferai aucun commentaire, ça fait partie du jeu, même si c'estregrettable qu'il y ait eu cette erreur (sur le but de Javier Pastore, ndlr). Cette équipe de Paris nous a forcés à monter de niveau, l'égalisation est venue logiquement et on aurait pu l'emporter. En première période ils nous étaient supérieurs, en seconde nous étions supérieurs. Dans ce genre de match on n'a pas 150.000 situations, donc les ballons il faut bien les utiliser. On ne va pas faire avec des "si" sinon on referait tout, cinq de nos joueurs ont très peu d'expérience de ces matches. On a prouvé qu'ils étaient jouables, mais s'ils sont au-dessus, ils ont de la marge, s'ils n'ont pas été géniaux c'est qu'on y est aussi pour quelque chose."