Les images, choquantes, ont fait la une de nombreux médias belges. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Ce sont les parents d'une petite fille qui ont déclenché l'alerte. Ils ont découvert une ecchymose sur sa joue, après une journée à la crèche. La direction a visionné les images de la vidéosurveillance qui est installée dans les locaux avant de déposer plainte.
La directrice s'est dite "profondément touchée" par les images qu'elle a vues, selon ATV, chaine de télé locale qui a diffusé sur son site une partie des images. (Attention : les images ci-dessous peuvent choquer)
La puéricultrice que l'on voit sur les images, âgée de 22 ans, a été arrêtée lundi par la police belge pour maltraitance. Elle a été laissée libre suite à son audition mais a l'interdiction de reprendre le travail. Selon Het Laaste Nieuws, elle a affirmé aux enquêteurs que les faits reprochés s'inscrivaient dans un contexte de difficultés personnelles et n'étaient pas récurrents.
Ce mardi, une deuxième plainte a été déposée, laissant penser que les faits, observés sur les images ne sont peut-être pas isolés. Une trentaine de familles vont être entendues.
Videosurveillance dans les crèches ?
Cette histoire pose la question de la présence de caméras de vidéosurveillance dans les crèches. Ce genre de pratique, autorisée dans la partie flamande de la Belgique, est courante en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. En Wallonie, comme en France (CNIL), les organismes chargés de garantir la protection de la vie privée (CNIL) s'y opposent et rares sont les crèches qui obtiennent une autorisation.
La commission belge a notamment rappelé "l’interdiction de filmer de manière continue des travailleurs". Une exception notable : Babilou, en France, propose aux parents des photos (presque en direct) via une application mobile.