Les ralliements à Macron se multiplient au PS dans le Nord et le Pas-de-Calais

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, semble séduire de plus en plus d'élus venus du Parti Socialiste. 

Pourquoi pas Macron ? Ce refrain est de plus en plus entendu depuis quelques semaines quand on s'approche d'élus du Parti Socialiste. En pleine campagne pour les primaires, de nombreux élus PS n'hésitent plus à signifier leur bienveillance à Emmanuel Macron. La perspective d'une défaite sèche du candidat issu de la primaire y est sans doute pour beaucoup. Le souhait du jeune candidat à la présidentielle d'investir des candidats estampillés "En marche" dans toutres les circoncriptions, sans doute aussi. La proximité avec les idées de celui qui était encore ministre de Manuel Valls il y a quelques mois aussi. Pour tous, c'est en tout l'heure de la réflexion politique et tactique. 

Dernière petite phrase en date allant dans ce sens, celle de Frédéric Cuvillier, député-maire de Boulogne-sur-mer. Soutien historique de François Hollande, il a affirmé dans une interview à France 3 Hauts-de-France : "Je n'exclus pas de voter Macron". Pas encore un ralliement mais une nette prise de distance avec les candidats de la primaire à gauche. 

"Je n'aurai pas d'état d'âme à soutenir Macron"


Avant lui, plusieurs députés ont clairement fait part de leur "réflexion positive" envers Emmanuel Macron. Pas encore de soutien mais on sent bien que pour certains, cela ne saurait tarder. Michel Lefait, député PS du Pas-de-Calais a par exemple déclaré à franceinfo : "Si un candidat socialiste crève l'écran lors de la primaire et s'impose de manière incontestable, je voterai pour lui. Mais si ce n'est pas le cas, je n'aurai pas d'état d'âme à soutenir Macron."

Autre député à l'attitude bienveillante : Nicolas Bays, député PS successeur de Jean-Pierre Kucheida dans le Bassin minier. Il a parrainé la candidature de Manuel Valls mais a aussi accompagné Emmanuel Macron lors d'une visite dans sa circonscription il y a quelques jours.Une façon de ne pas choisir ou de ne pas insulter l'avenir ? "Dans cette présidentielle, nous porterons tous la responsabilité de sortir notre pays par le haut ou de le voir sombrer dans l'obscurantisme. Dans quelques semaines, il s'agira de regarder qui aura la meilleure dynamique et de nous rassembler derrière ce candidat", explique-t-il à franceinfo. Audrey Linkenheld, députée de la 2ème circonscription, proche de Martine Aubry, était aussi présente lors d'une visite d'Emmanuel Macron dans une école maternelle de Hellemmes.

D'autres personnalités du parti socialiste ont annoncé leur ralliement à Emmanuel Macron, avant même d'attendre le résultat de la primaire. Renaud Tardy, ancien adjoint au maire de Roubaix affirme dans La Voix du Nord : «  J’ai acheté son livre, je suis allé au rassemblement d’En Marche à la salle Watremez, puis au meeting au Zénith samedi. Plus j’écoute Macron, plus il me convainc  » Michel-François Delannoy, ancien maire de Tourcoing, ne dit pas autre chose (toujours dans La Voix du Nord): «  Même si je ne crois pas aux hommes ou femmes providentielles, Emmanuel Macron est aujourd’hui celui autour de qui il faut construire une nouvelle offre politique, plus à l’écoute du monde de l’économie, des initiatives des territoires. Il amorce cela, et je veux y contribuer.  » Le premier adjoint PS au maire du Portel a aussi annoncé récemment son ralliement. Sont-ils les premiers d'une longue liste à venir dans les prochains mois ? 

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