« Souhaitez-vous l'unité de la gauche aux élections régionales ? ». Le référendum organisé ce week-end par le parti socialiste a recueilli près de 90 % de "oui" parmi les quelques 250 000 personnes à avoir participé au scrutin en France.
Plus de 250.000 personnes ont participé au référendum du PS sur l'unité de la gauche, près de 90% d'entre elles votant "oui", selon les estimations
provisoires dévoilées dimanche soir par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Il y a eu au total 251.327 votants entre vendredi et dimanche, dont 135.027 dans les urnes et 116.300 sur internet, a-t-il dit. "C'est le top, pas le flop", a déclaré M. Cambadélis, qui espérait une participation comprise entre 200.000 et 300.000 votants.
Le PS particulièrement menacé dans le Nord Pas-de-Calais Picardie
L'unité de la gauche aux prochaines élections régionales est d'autant plus cruciale pour le Parti socialiste dans les régions où il est largement menacé par la droite et l'extrême droite. Les plus emblématiques sont bien sûr celles où l'implantation du Front national est la plus forte : Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur où la famille Le Pen, la fille et la nièce, brigue la présidence.Face à cette menace, la direction socialiste a tenté de convaincre ses partenaires écologistes, ceux-là même avec lesquels le PS dirige ces régions, de faire cause commune dès le premier tour. En vain.
Pire, le 12 septembre, 274 des 375 votants d'EELV du Nord-Pas-de-Calais-Picardie se sont prononcés pour une alliance avec le Front de gauche dont la composante mélenchoniste (Parti de gauche) est l'ennemi juré de ceux qu'ils ont baptisés les "solfériniens", c'est-à-dire les socialistes.