Deux lignes de trains Intercités vont être transférées de l'Etat à la région Hauts-de-France, qui devient la quatrième région française à gérer de telles lignes, ont annoncé mercredi le secrétariat d'Etat aux Transports et la région dans un communiqué.
L'Etat apporte une aide de 15 millions d'euros par an
L'Etat s'engage à financer "10 rames Alstom Coradia Liner neuves pour un montant d'environ 150 millions d'euros", ainsi que "l'acquisition d'autres matériels roulants à hauteur de 250 millions d'euros". Il versera également "une contribution de fonctionnement à la région à hauteur de 15 millions d'euros par an". L'Etat a entamé en juillet une concertation avec les régions sur le transfert de certaines lignes TET, ou Intercités, c'est-à-dire les grandes lignes hors TGV. Trois précédents accords ont été conclus: avec la région Normandie, avec la région Grand Est en lien avec la Bourgogne-Franche-Comté et le Stif (Ile-de-France), et avec la région Nouvelle-Aquitaine.
"Améliorer l'attractivité et la rentabilité"
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, a salué ce quatrième accord, "qui va donner à la région Hauts-de-France un rôle déterminant pour organiser et améliorer l'ensemble des services ferroviaires desservant son territoire. Les discussions se poursuivent avec d'autres régions pour parvenir à des accords de ce type dans les prochains jours".L'accord sera examiné les 13 et 14 décembre en séance plénière de la région. Le transfert de la gestion de ces lignes de l'Etat aux régions doit permettre d'en améliorer l'attractivité et la rentabilité, à travers une meilleure organisation des dessertes avec les TER (Trains express régionaux), déjà gérés par les régions. Ces discussions ne concernent toutefois pas six lignes TET, dont l'État restera autorité organisatrice: Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand, Bordeaux-Toulouse-Marseille, Nantes-Bordeaux, Toulouse-Hendaye et Nantes-Lyon.