Régionales : pour Xavier Bertrand (LR), cette campagne est "la plus dure" à mener

Xavier Bertrand, tête de liste Les Républicains pour les élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a estimé jeudi qu'il s'agissait de la campagne "la plus dure" qu'il ait eue à conduire dans une période de défiance vis-à-vis des politiques.

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"Cette élection a certainement été la plus dure de toutes celles que j'aie eue à conduire parce que j'ai aussi conscience que la politique est en train d'approcher d'un point de non-retour", a déclaré le député-maire de Saint-Quentin (Aisne) lors de dernier meeting de campagne à Saint-André-lez-Lille devant près de 800 militants. "Soit on entend clairement le message des gens, on entend et on comprend clairement leurs problèmes, leur désespoir et on y apporte des solutions, (soit) je pense que notre pays ne sera certainement pas à l'abri d'une catastrophe politique", a-t-il ajouté.

Vidéosurveillance, garde d'enfants, essence...

Sans jamais nommer le nom de son adversaire socialiste Pierre de Saintignon, il a porté à nouveau ses attaques contre Marine Le Pen dont la "raison d'être est de surfer sur les problèmes" sans "jamais apporter de solutions". "Cette candidate ne cherche qu'à se propulser pour (...) la présidentielle et ne s'intéresse pas" à la région, or "ce n'est pas n'importe quelle région: elle a étonné la France et on veut qu'elle continue de le faire". Pour lui répondre sur le plan sécuritaire, il propose lui aussi que tous les lycées soient équipés de caméras de vidéosurveillance, tout comme les gares et "tous les trains", domaines dont la "région a son mot à dire". "Mais la présence humaine reste indispensable. Nous avons décidé de renforcer les effectifs régionaux dans les trains après 20h et, pendant l'état d'urgence, durant les heures de pic de trafic", a-t-il indiqué. Pour "restaurer la valeur travail", M. Bertrand propose la mise en place par la région d'une aide financière finançant une partie des frais de garde d'enfants de mères qui travaillent et un subventionnement aux augmentations tarifaires futures de l'essence. "Pour celles et ceux qui ont besoin de leur voiture et comme le prix de l'essence va augmenter, le conseil régional proposera une contrepartie pour ces personnes qui ont besoin d'aller au travail".

Donné deuxième à 24%, entre Mme Le Pen (39%) et M. de Saintignon (20%) au premier tour des régionales dans un sondage Ifop paru mercredi, M.Bertrand a prétendu "qu'il était le seul à pouvoir l'emporter face au FN". Dans l'hypothèse d'un duel avec M. Bertrand au second tour, Mme Le Pen recueillerait 49,5% des voix, contre 50,5%, selon ce même sondage. Dans un sondage du 15 novembre, elle était créditée de 47%, contre 53%. Il a réitéré son refus de former un "front républicain" pour le second tour : "Je ne changerai pas de projet. C'est la même cohérence du début à la fin: il a le sens, celui du terrain et du sang-froid", a-t-il dit, assurant qu'il resterait "à la tête de la région dans les six ans qui viennent plutôt que de retourner au gouvernement".
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