Voici les sept moments-clés à retenir de cette 116e édition du Paris-Roubaix.
La 116e édition de la Reine des Classiques aura eu son lot d'émotions fortes, joyeuses ou non.
Les 467 participants se sont élancés vers 11 heures de Compiègne pour quelques kilomètres d'échauffement avant le départ, le vrai, à 257 kilomètres du Vélodrome de Roubaix.
Les échappées tardent à se démarquer, neutralisées à chaque fois par le peloton. Il faut attendre à peu près 12h15, à 210 kilomètres de la fin, pour voir se former une échappée de six hommes, puis neuf.
Deux coureurs ne verront pas les premiers pavés : le Suisse Stefan Küng et le Portugais Nelson Oliveira, tous les deux blessés après des chutes vers 13h15. Dix minutes plus tard, le peloton atteignait Troisvilles.
C'est sur ces pavés que l'on constate la première grosse chute au sein du peloton, à 156,5 km de Roubaix, et notamment sur la seconde moitié du secteur, rendue boueuse par les précipitations matinales. Le peloton se divise en trois.
Mais on retiendra surtout le grave malaise du Belge Michael Goolaerts, de l'équipe Verandas Willems-Crelan, qui s'est effondré sur le deuxième secteur pavé à Biastre, vers 13h40.
Les secours mettront plus d'une heure à réanimer le jeune flamand de 23 ans, avant de le transporter dans un état très grave au Centre hospitalier de Lille. Il est toujours entre la vie et la mort.
Près d'une heure plus tard, les coureurs entraient dans la mythique Trouée d'Arenberg, l'un des secteurs qui a fait la légende du Paris-Roubaix. Un passage d'autant plus mémorable qu'il s'agit du cinquantième anniversaire de sa découverte.
À 55 km de l'arrivée, la silhouette d'un vainqueur se dessine : celle de Peter Sagan, le champion du monde slovaque qui dépasse le peloton et rejoint les deux derniers rescapés de l'échappée matinale, le Belge Jelle Wallays et le Suisse Sylvan Dillier.
C'est d'ailleurs talonné par Sylvan Dillier que Sagan entre au Vélodrome de Paris-Roubaix. Le sprint final se joue entre les deux hommes, mais impossible pour le champion de Suisse de lutter contre le coureur de Bora-Hansgrohe : Peter Sagan remporte finalement son premier Paris-Roubaix à 28 ans.