Nous avons d'abord cru y échapper. Mais les autorités en sont désormais moins sûres. La pollution maritime engendrée par la collision de 2 navires au large des côtes belges la semaine dernière, pourrait bien mettre le cap sur notre littoral. Deux navires ont été dépêchés sur zone.
La préfecture maritime de la Manche – mer du Nord a indiqué que deux navires avaient été envoyés au large de Dunkerque, "au cas où les conditions météorologiques évolueraient défavorablement" :
- Le Bâtiment d’assistance, de soutien et de dépollution (BSAD) VN Sapeur qui a appareillé dans la soirée du 12 octobre avec à son bord une équipe spécialisée du Centre d’Expertises Pratiques de lutte anti- pollution (CEPPOL), complétée d’une équipe de deux marins pompiers et de quatre experts de la cellule anti-pollution de la base navale de Cherbourg.
- Le Patrouilleur de service public (PSP) Pluvier qui a également quitté Cherbourg le 13 octobre après avoir embarqué du matériel de lutte anti-pollution du service des moyens portuaires de la base navale de Cherbourg.
Stabilisation de la nappe
Ce mercredi matin, les vols d’observation belges ont confirmé la stabilisation de la nappe autour de l’épave. Les opérations de pompage ont repris. Les autorités françaises se veulent quand même rassurantes. On préfère presque parler d'exercice de prévention grandeur nature. Mais toutes les communes situées sur le littoral entre Bray-Dunes et la Cap Gris Nez ont été mises en alerte."Le lundi 12 octobre, avec l’inversion de vent (secteur nord-est) le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Jobourg (point de contact pour une suspicion de pollution maritime) a été informé par les autorités belges d’un risque de pollution, de l’ordre d’environ 100 à 200 tonnes à la mer, pouvant atteindre les côtes françaises dans le secteur du Nord Pas-de-Calais", rappelle dans un communiqué la préfecture maritime.