Roland Garros : Bruno Slastan, le bichonneur des courts

C’est le responsable de la terre battue de Roland Garros, Buno Slastan est Soissonnais et s’occupe des courts du mythique stade de tennis parisien depuis 27 ans.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Alors que le tournoi de Roland Garros vient de débuter, nous nous sommes intéressés aux coulisses de la compétition internationale et plus particulièrement au symbole même du tournoi : la terre battue. Pour que les joueurs et joueuses de tennis puissent glisser proprement ou faire des effets qui pourraient les mener à la victoire, la terre battue des courts doit être minutieusement préparée.

Pour cela, 126 personnes sont chargés de veiller à la qualité des courts pendant la durée du tournoi.

Bruno Slastan, né en 1963 et originaire de Soissons dans l’Aisne, est responsable de cette équipe qui comprend une dizaine de Picards. Il connaît ces courts par cœur. Ce laboureur d’un autre genre travaille à Roland Garros depuis 1989 alors qu’il y était arrivé par hasard.

Du béton à la terre


Après avoir suivi des études d’architecture à Saint-Quentin, Bruno Slastan travaille pour l’entreprise Becker à Soissons, l’inventeur du béton poreux en 1966, jusqu’à ce qu’un ami lui propose de venir à Roland Garros. Il n’en partira plus.

"Depuis 1989, les Picards sont les maîtres de Roland Garros" nous confie-t-il, et pour cause, les trois derniers responsables avant lui l’étaient aussi. Le rythme de travail n’est pas facile, surtout en période de tournoi. Bruno Slastan se lève à 6h du matin pour préparer les courts, et sa journée de travail se finit rarement avant que la nuit ne tombe.

Ses seuls moments de repos, c’est lorsqu’il retourne deux à trois fois par mois chez lui pour voir sa famille. Sinon, le spécialiste de la terre battue ne chôme pas. Il se rendra en Chine dans plusieurs semaines où se construit un petit Roland Garros car selon lui "les Chinois savent tout faire, sauf la terre battue...". 

Un reportage de Arrantxa Belderrain et de Jean-Jacques Buty

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information