Un député conservateur britannique arrêté début août à la suite d'accusations de viol a accepté de ne pas siéger au Parlement le temps de l'enquête, a indiqué mardi le président de la Chambre des Communes.
Ce député et ancien membre du gouvernement, dont le nom n'a pas été rendu public, a été arrêté le 1er août pour des soupçons d'agressions sexuelles et viol, ayant eu lieu à quatre reprises.
Il a été libéré sous caution et le Parti conservateur de Boris Johnson avait alors décidé de ne pas l'exclure ni le suspendre en l'état, attirant au Premier ministre de vives critiques.
A l'occasion de la rentrée parlementaire, le "speaker" de la chambre basse du Parlement Lindsay Hoyle a indiqué avoir "reçu des assurances (...) que ce député a accepté volontairement de ne pas siéger à la Chambre des Communes le temps de sa libération sous caution".
Accusé par une assistante parlementaire
Il a demandé aux élus de respecter l'anonymat de leur collègue mis en cause et assuré "prendre la sécurité du personnel et de la communauté parlementaire très au sérieux".Selon le journal Sunday Times, les accusations ont été portées par une ancienne assistante parlementaire et visent un responsable du parti conservateur.
Deux jours avant l'arrestation de cet élu, un autre député conservateur, Charlie Elphicke, avait été reconnu coupable d'agressions sexuelles sur deux femmes. Son épouse, qui lui avait succédé dans sa circonscription de Douvres, avait aussitôt annoncé mettre fin à leur mariage.