Après les attentats de Paris et Saint-Denis, les sociétés de sécurité sont assaillies de demandes. Elles s'attendent à être sollicitées plus durablement dans ce climat de peur qui amène les entreprises à prendre des mesures pour protéger leurs salariés et les clients comme les grands magasins.
La sécurité privée en Picardie depuis les attentats de Paris et Saint-Denis, et comme partout en France sollicitée par des clients de toute nature. C'est particulièrement le cas pour les entreprises qui sont à proximité de Paris.
Avec : Jean-Christophe Elie
Dirigeant de Eyes Securité;
Jérôme Lagneaux
Directeur de Thésée Formation;
Benoit Baetz
Agent cynophile en formation;
Kevin Tanquerel
Instructeur cynophile; un reportage d'Emilie Montcho, Benoît Henrion et Mathieu Krim
Les 220 sociétés adhérentes au Syndical national des entreprises de sécurité (Snes) sont actuellement "sollicitées par des clients de toute nature", constate Olivier Duran, directeur de la communication du Snes, interrogé par l'AFP. Il chiffre à 30% les effectifs supplémentaires qui ont été demandés depuis les attentats pour renforcer certains sites, notamment les grands magasins.
Si l'attaque contre Charlie Hebdo a "eu un impact d'une quinzaine de jours avant de se lisser. Là, on pense que l'impact va être durable", en raison de la menace terroriste, ajoute-t-il. Et cette fois, "les demandes émanent de l'ensemble territoire alors qu'il y avait une concentration en Ile-de-France en janvier".
La loi interdit pour le moment aux agents de sécurité privée d'exercer des missions de sécurité publique, réservées à la police et à l'armée.
Ils n'ont donc pas le droit d'opérer sur la voie publique sauf dérogation exceptionnelle, ni d'utiliser des armes.