Sequedin : un détenu saisit la justice pour "excès de pouvoir" de la maison d'arrêt

L'avocat d'un détenu de la maison d'arrêt de Sequedin a déposé un recours devant le tribunal administratif pour "excès de pouvoir" de l'établissement dans lequel est incarcéré son client. En cause : l'accès aux images de vidéosurveillance qui ont coûté dix jours de mitard  à ce détenu.

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Mis en cause début juillet dans un incident survenu en promenade, un détenu de la maison d'arrêt de Sequedin a écopé de 10 jours de cellule disciplinaire, autrement dit de mitard, avec sursis.
Selon le compte-rendu d'incident, cité par l'Observatoire international des prisons, les images de vidéosurveillance de la prison le montreraient« se précipiter » et « jeter [sa] béquille à la tête ».
Or, le détenu et son avocat contestent cette version des faits et demandent depuis l'été à avoir accès à ces fameuses images. Ce que la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) leur refuse. Ils ont donc déposé un recours pour « excès de pouvoir » devant le tribunal administratif. 

Un accès aux images inscrit dans le code pénal

L'an dernier, le Défenseur des droits préconisait que le visionnage des enregistrements vidéo soit « rendu possible » à « tous les stades de la procédure disciplinaire », indique le journal "20 minutes", qui révèle l'affaire. L'article 726 du code pénal a été modifié dans ce sens. Mais le décret d'application n'ayant pas encore été publié, il n'existe pour l'heure aucune obligation en la matière.
Ce sera donc au tribunal administratif de trancher.

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