À Cayeux-sur-Mer, les vagues provoquées par la tempête Aurore ont emporté une partie de la route blanche qui longe le littoral

La tempête Aurore a fait globalement peu de dommages dans la Somme et l'Oise où elle était attendue. Mais localement, des dégâts ont été constatés. C'est le cas à Cayeux-sur-Mer où la route blanche, qui borde une partie du littoral picard, a été grignotée par la mer.

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Les dégâts sont bien visibles : à Cayeux-sur-Mer, sur plusieurs mètres, le côté de la route blanche qui donne sur la plage est découpée. Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, des blocs de macadam ont été arrachés par les vagues provoquées par la tempête Aurore, associée à un coefficient de marée à 90. Des vents allant jusqu'à 100 km/h ont soufflé sur le littoral picard.

À certains endroits, il manque jusqu'à deux mètres de largeur à cette voie verte qui longe le littoral. "Je suis très inquiet pour l'avenir de cette voie verte, déplore Jean-Paul Lecomte, le maire de Cayeux-sur-Mer. Et on craint pour les marées de novembre où il y aura des coefficients de 106/107."

Jeudi matin, le vent soufflait encore fort dans le secteur. Pour éviter tout accident, la mairie de Cayeux-sur-Mer a pris un arrêté interdisant la circulation sur cette portion de la route blanche située entre le blockhaus et la table d'orientation : 

Ces 300 mètres de la route blanche avaient déjà été fragilisés par le coup de vent de début octobre. La mairie avait fermé son accès dès mercredi 20 octobre, en prévision de la tempête Aurore.

Cette portion subit régulièrement les affres de la mer et de l'érosion. Jean-Paul Lecomte aimerait mettre en place une solution expérimentale pour éviter que la route blanche ne continue à s'effriter : "il s'agit de pieux en bois de 6 mètres de haut qu'on plante dans le substrat et d'un renflouement de 55 000 tonnes de galets qu'on peut aller chercher à la pointe du Hourdel et qui sont disponibles. Il est nécessaire et urgent pour la protection des habitants et des habitations de pouvoir réaliser ces travaux."

Selon le maire, le ministère de la Transition écologique a demandé un complément d'informations sur cette méthode avant de donner un avis favorable à sa mise en œuvre.

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